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Un clip vidéo pour faire venir un médecin à Nantes, quartier du Clos-Toreau

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Un clip vidéo de deux minutes vient d'être réalisé à Nantes pour mettre en avant le quartier du Clos-Toreau et faire venir un nouveau médecin dans le secteur. Depuis plus d'un mois, les habitants se retrouvent sans cabinet médical.

Un clip vidéo présentant le quartier du Clos-Toreau, à Nantes. Un clip vidéo présentant le quartier du Clos-Toreau, à Nantes.
Un clip vidéo présentant le quartier du Clos-Toreau, à Nantes. - Collectif d'habitants du Clos-Toreau

La vidéo dure deux minutes, montre en main. Deux minutes pour présenter les atouts du quartier du Clos-Toreau, au sud de l'île de Nantes. Avec un message clair, affiché en titre : "on a besoin de médecins au Clos-Toreau". Accroche efficace et on ne peut plus claire pour expliquer le problème qui ronge le quartier depuis plus d'un mois.

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Le dernier médecin généraliste du quartier est en effet parti à la retraite à la mi-décembre 2023. Et depuis, personne en remplacement. Une vraie catastrophe et "une détresse" ressentie par plusieurs habitants selon Jean-Luc Landas, membre du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous. "Ici, les gens ont envie de faire connaître les richesses de ce quartier".

On a besoin de médecins au Clos Toreau (Nantes sud)

Diffusé sur Youtube, le clip vidéo veut aussi montrer les atouts d'un quartier proche de tout, facilement accessible en transports en commun et dynamique. "On constate que certains médecins peuvent avoir des représentations sur les quartiers", explique Anne Gruand, une habitante du Clos-Toreau. Elle fait aussi partie de la CLCV, association de défense de consommateurs et d'usagers. "On est là pour tordre les clichés. On veut montrer que nous aussi, on sait accueillir et on a un quartier attractif".

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux

Le clip vidéo va maintenant être diffusé sur les réseaux sociaux pour tenter de toucher un maximum de personnes. Avec l'objectif, forcément derrière, de voir arriver un ou plusieurs professionnels de santé au plus vite. C'est qu'il y a urgence. "De nombreux habitants se retrouvent sans rien depuis le départ du dernier médecin", selon Anne Gruand. "Ils trouvent difficilement une solution de repli".

"On a calculé, sur les 57 médecins qui sont à moins de 45 minutes de transports en commun, il n'y en a que quatre qui prennent de nouveaux patients. Parmi ces quatre, deux le font au compte-gouttes", affirme Jean-Luc Landas. "Certains habitants se demandent comment faire, ne serait-ce que pour avoir un renouvellement d'ordonnance. Des choses très simples".

Des permanences dans le quartier

En attendant de trouver une solution pérenne, plusieurs bénévoles se relaient pour tenir une permanence quatre fois par semaine à la Maison des confluences, en plein cœur du quartier. Les habitants peuvent s'y rendre :

  • le lundi de 14h à 15h
  • le mardi de 10h à 11h
  • le mercredi de 11h à 12h
  • le vendredi de 16h30 à 17h30.

"On peut aussi déborder sur les horaires, suivant les besoins des patients. On ne s'arrête pas à l'heure pile", rassure Jean-Luc Landas.

Un médiateur de santé devrait ensuite prendre le relais pour aiguiller les patients en manque de médecins, et leur donner des solutions concrètes pour se soigner, avec un accueil physique au sein du quartier. Son arrivée est attendue au printemps.

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