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Tests salivaires : la chasse aux automobilistes drogués s'accélère

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Un nouveau test salivaire est testé en Moselle depuis début février, comme dans 9 départements un peu partout en France. La drogue prend de l'ampleur dans les causes des accidents. Exemple en Moselle, où on en retrouve dans 17 % des accidents mortels ces cinq dernières années.

Les tests salivaires permettront de savoir si les conducteurs étaient sous l'emprise de stupéfiants
Les tests salivaires permettront de savoir si les conducteurs étaient sous l'emprise de stupéfiants © Corbis

Plus de besoin d'aller à l'hôpital pour faire une prise de sang, un second prélèvement de salive suffit. Ce prélèvement est envoyé à un laboratoire , les gendarmes n’ont pas besoin de se déplacer, ce qui fait gagner un temps fou aux forces de l'ordre.

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Comment se déroule ce nouveau test ? Cela commence comme d'habitude par un bâtonnet dans la bouche qui indique tout de suite la présence de drogue. On peut savoir sur le moment s'il s'agit de cannabis, de cocaïne, d'héroïne, etc. Ensuite, un autre bâtonnet est passé sous la langue pour récupérer encore plus de cellules. Elles seront analysées dans un laboratoire.

100 fois plus de contrôles d’alcoolémie que de stupéfiants

Les policiers et gendarmes n'ont donc plus de temps à perdre aux urgences d'un hôpital pour une prise de sang de l'automobiliste. C'est tout l'intérêt souligne le commandant Joël Scherrer, il est à la tête de l'escadron de sécurité routière à la gendarmerie de la Moselle : « ca prend beaucoup de temps, entre le dépistage et le prélèvement sanguin, on arrive à une heure demi de temps. Parce que bien sur, on n’est pas prioritaires aux urgences  ».

Ce gain de temps permettra d'augmenter la recherche de stupéfiants. Par comparaison, il y a eu l'an dernier en Moselle près de cent fois plus de contrôle d'alcoolémie.

> Patrick Langinier, coordinateur de la sécurité routière à la préfecture de la Moselle.

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