Voile - The Transat : Cap sur Manhattan pour Lalou Roucayrol
Le skipper médocain dispute pour la troisième fois la plus célèbre des transatlantiques en solitaire dont le départ sera donné de Plymouth ce lundi. A la barre d'Arkema, son Multi 50 pieds, il espère déjouer les pièges de l'Atlantique-Nord et rallier New-York.
Lalou Roucayrol est né en 1964, l'année où Eric Tabarly remportait l'épreuve à la barre de Pen Duick II. 52 ans plus tard, il va tenter pour la troisième fois de traverser l'Atlantique par la face nord, la plus difficile.
"Ce n'est pas la route la plus simple pour aller à New-York mais ça reste la première, la reine des transats, celle par qui notre métier de skipper a pu naître". Lalou Roucayrol s'est donc préparé physiquement à une course de costauds pour faire face au froid, à l'humidité et à la fatigue pendant la douzaine de jours que devrait durer sa traversée.
"Sur le 50ème nord, on a des trains de dépression même au mois de mai, rappelle le Médocain. Ça reste donc très froid avec beaucoup de mer. On devrait avoir de 15 à 16 noeuds toute la journée de lundi. Ça va monter à 18-20 noeuds dans la soirée. En revanche, on est au près avec du vent dans le nez mais ça devrait rester assez contrôlable".
The Transat, l'Everest de l'Atlantique
Si Lalou Roucayrol s'aligne avec des ambitions dans une catégorie où il aura comme principaux adversaires Erwan Le Roux (Fenêtréa Cardinal) et Erik Nigon (Vers un monde sans Sida), la priorité sera d'amener son multicoque au pied des tours de Manhattan.
"D'abord traverser, aller de l'autre côté car ça reste une aventure forte. Après, si j'ai l'opportunité d'arriver devant mes camarades, je vous assure que je la saisirai". Pas impossible à la barre d'un Arkema dont la coque centrale et les flotteurs ont été renforcés et qui a aussi été allégé grâce notamment à un nouveau jeu de voiles.
Arriver en vainqueur lui permettrait de sceller son attachement à une course qu'il adore mais qui n'a pas été tendre avec lui. En 2000, un chavirage l'avait contraint à l'abandon avant qu'une voile déchirée lui enlève toute chance de victoire quatre ans plus tard.
"Je garde un super souvenir de 2004, nuance le Girondin_. Pas forcément en termes de résultat car j'ai cassé du matériel mais en termes d'osmose avec le bateau et avec la mer. C'est une des courses qui m'a marqué le plus même si ce sera forcément une aventure différente_".
Une aventure que suivra de très près Karine Fauconnier. La navigatrice a rejoint le Team Arkema et travaillera au routage aux côtés d'Eric Mas avant d'être en charge de la navigation lors de la prochaine Transat Québec / St-Malo
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