Transat Jacques Vabre 2023 : le Montpelliérain Achille Nebout vise le podium avec Gildas Mahé

Le Montpelliérain Achille Nebout vise le podium, pour les 30 ans de la Jacques Vabre ! Le départ de la seizième édition de la mythique transat sera donné le dimanche 29 octobre, au Havre, à partir de 13h05. Direction Fort-de-France, en Martinique, après être passé au large des Canaries et du Cap Vert.

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Au départ, 95 bateaux répartis dans quatre catégories. Parmi eux, celui du Montpelliérain Achille Nebout, engagé chez les Class 40, en compagnie de son partenaire Gildas Mahé. Un garçon qu'il connaît bien, désormais : "C'est un facteur super important de la performance et du plaisir. On va passer une vingtaine de jours dans un espace très petit, avec très peu de confort, et avec beaucoup de pression. Il y a quelques duos, à l'arrivée, qui ne sont plus très copains (rires), mais avec Gildas, je suis sûr que ça va bien se passer. On a déjà fait pas mal de courses ensemble, notamment aux Açores cet été : deux fois six jours de mer (...) C'est vraiment quelqu'un de super, humainement et techniquement".

C'est la troisième Jacques Vabre pour Achille Nebout, mais la première en tant que skipper principal. En 2019 et en 2021, dans la même catégorie, l'héraultais avait embarqué avec Kito de Pavant puis Luke Berry, et avait terminé septième, puis cinquième.

"C'est un événement très important, la première grosse course avec ce nouveau projet, avec un objectif de performance assez élevé. J'ai très hâte de prendre le départ. Le podium ? Ce serait une belle suite logique. C'est l'objectif qu'on s'est fixé, avec Gildas Mahé. Il y a peut-être quinze ou vingt bateaux qui peuvent viser pareil, mais on a les armes pour y arriver. On va tout faire et donner notre maximum, pour finir sans regret en Martinique. Ca va batailler, peut-être finir à quelques minutes à l'arrivée. La course va durer entre 17 et 22 jours selon la météo, et il ne faudra rien lâcher pendant une vingtaine de jours, parce que ça va se jouer à rien. Il va falloir tenir le rythme d'un sprint, mais pendant un marathon."

Il y a la compétition, les objectifs, mais il y a aussi le plaisir. Plaisir visuel, entre autres. Achille Nebout sait à quoi s'attendre, notamment à l'arrivée.