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Judo - Grand slam de Paris : la Limousine Fanny-Estelle Posvite à la recherche du bonheur perdu

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Après 10 mois sans compétition internationale et une longue période de doute, la judoka de Saint-Yrieix-la-Perche va participer au grand slam de Paris ce dimanche. Avec la ferme intention de laisser derrière elle la déception d'une année 2021 marquée par sa non sélection aux mondiaux.

Fanny-Estelle Posvite ici en finale des Masters en Chine en décembre 2019 face à Audrey Tcheuméo (photo d'illustration) Fanny-Estelle Posvite ici en finale des Masters en Chine en décembre 2019 face à Audrey Tcheuméo (photo d'illustration)
Fanny-Estelle Posvite ici en finale des Masters en Chine en décembre 2019 face à Audrey Tcheuméo (photo d'illustration) © Maxppp - Li Ziheng / Xinhua News Agency/Newscom

En 2021, la judoka de Saint-Yrieix-la-Perche Fanny-Estelle Posvite a failli tout plaquer. La déception était trop grande. Après une saison presque parfaite, la Fédération ne l'a pas sélectionnée pour les mondiaux. Une injustice terrible pour une championne qui restait sur 12 médailles internationales en 14 apparitions depuis son arrivée chez les moins de 78 kilos. "Je ne me voyais pas du tout recommencer le travail quotidien. C'est beaucoup d'engagement. J'ai décidé d'arrêter la préparation physique avec l'Insep" explique-t-elle. 

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Elle s'est remise la tête à l'endroit chez elle, en Limousin

A 29 ans, la pensionnaire de l'Alliance Judo Limoges a pris ses distances avec les instances fédérales et est venue se ressourcer auprès de ses proches en Limousin : "j'ai pris beaucoup de temps pour moi et profiter de ma famille. Je me suis sentie soutenue et ça fait partie de mon processus de guérison. J'ai aussi travaillé avec une psychologue. C'était vraiment pas facile du tout mais aujourd'hui, ça va beaucoup mieux". Elle est d'ailleurs retourné à l'Insep avec en ligne de mire, ce grand slam de Paris. Mais pas question de se prendre la tête.

Il ne faut plus que j'aille en compétition pour attendre des sélections

Ce week-end, son maître mot sera le plaisir. L'idée est aussi de tester son envie de vivre à nouveau ce genre d'évènements. "Je veux vraiment voir si je suis énormément heureuse d'être en compétition et de faire des combats. La déception est toujours là. Il faut que je l'utilise comme une force, ou un moteur. Il y a ce manque de confiance dans le système. Ma vision des choses est complétement différente. Il ne faut plus que j'aille en compétition pour attendre des sélections" estime Fanny-Estelle Posvite. 

Retrouver le bonheur brut du judo 

Mais ce n'est pas facile aux yeux d'une championne pour qui les sélections en équipe de France ont toujours été un objectif. Désormais, elle veut se concentrer uniquement sur le plaisir d'être là. "J'essaye de ne penser qu'à l'instant présent. Le jour de la compétition, m'amuser sans penser à toutes les pressions autour. Essayer de faire du beau judo et de faire tomber devant le public français. Il faut que j'y aille pour prendre beaucoup de plaisir et être heureuse. Et après on verra. Il ne faut pas que j'attende grand chose pour éviter la déception". 

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