JO de Paris 2024 : la joie des villes de Dordogne concernées par le passage de la flamme

"La Dordogne va déclarer sa flamme", blague Germinal Peiro, le président du conseil départemental ce mercredi matin. Il arbore le sourire des grands jours puisque c'était l'occasion de détailler le parcours de la flamme olympique qui passera le 22 mai dans le département. Sept villes accueilleront ces grandes festivités, Bergerac, Saint-Aulaye-Puymangou, Sarlat-la-Canéda, Nontron, Montignac-Lascaux, Agonac et Périgueux, avec une centaine de porteurs désignés.

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Contexte d'économies budgétaires

"Ça va être une grande fête, lance Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou. Le trajet sera de 1.100 mètres sur la commune, avec un départ en bord de rivière et une fin devant l'hôtel de ville." Un moment exceptionnel pour ce village de 1.500 habitants qui ne s'attendait pas à recevoir le passage de l'ambiance olympique chez eux, "et donc tout le monde a une petite flamme qui s'allume dans l'oeil."

Plus largement, cette grande cérémonie en plusieurs temps réjouit le président du conseil départemental Germinal Peiro. L'institution a pourtant annoncé il y a deux semaines un plan d'économies. "Nous avons pris cette décision il y a deux ans, rétorque, le président du Département. Cela fait partie de la promotion de la Dordogne, et dans un budget de 710 millions cela reste peu, les valeurs de l'olympisme ont un coût mais elles n'ont pas de prix."

Sécurité maximale autour de la flamme

Le parcours dans le détail est enfin fixé, il faut désormais s'atteler en détail à la sécurité de la flamme olympique. La préfecture annonce une mobilisation de plus d'une centaine de policiers et plus de 200 gendarmes autour des deux cortèges. Deux convois à surveiller puisqu'il y a en réalité deux supports, au vu temps très serré sur le parcours, mais il n'y a qu'une seule flamme puisqu'elle n'est allumée qu'à un seul endroit en même temps. Une autre preuve de la valeur symbolique de cet objet, après l'allumage du chaudron à périgueux, ville étape, les services de sécurité mettront la flamme à l'abri des regards, et elle passera la nuit dans un endroit gardé secret.

"Nous restons dans un contexte d'une menace terroriste élevée et nous devons rester vigilant, explique Marin Lassalle, sous préfet de Périgueux. Il y a aussi les menaces d'ordre public, de volonté de contestation qui doivent pourvoir s'exprimer en respectant le parcours de la flamme." Un travail de longue haleine a été mené depuis plusieurs mois entre différentes instances de l'État et des collectivités pour s'assurer d'avoir des trajets simplifiés et sécurisés.