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"J'ai pris un jour de congé" : après le marathon de Nantes, certains coureurs s'adaptent au retour au travail

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Après les 42 kilomètres de course du marathon de Nantes organisé ce dimanche 21 avril, certains coureurs, parmi les 4.200 participants, vont reprendre le chemin du travail ce lundi. Et pour anticiper au mieux, les astuces ne manquent pas.

Théo a anticipé et a décidé de prendre sa journée ce lundi pour ne pas travailler dans la foulée Théo a anticipé et a décidé de prendre sa journée ce lundi pour ne pas travailler dans la foulée
Théo a anticipé et a décidé de prendre sa journée ce lundi pour ne pas travailler dans la foulée © Radio France - Hugo Deschamps

Ce dimanche 21 avril, ils étaient près de 4.200 à participer au marathon de Nantes. Après un parcours écumant les coins emblématiques de la ville et la ligne d'arrivée franchie, certains coureurs vont devoir retourner au travail dès le lendemain. Malgré la grande émotion après la course, certains y pensent déjà.

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"J'ai de la chance, je suis en télétravail"

Une fois la course terminée, les participants se retrouvent dans une zone dédiée à la récupération. Malgré un groupe de musique, des boissons et fruits à disposition pour se détendre, Maxime a du mal à redescendre. Assis par terre et adossé à un arbre, le nantais d'origine lâche, sourire en coin : "Comment ça va ? Mal ! J'avais envie de m'assoir pour ne plus être debout". Les jambes lourdes, très lourdes, et exténué, il sait très bien qu'une nouvelle semaine de travail va recommencer ce lundi : "On va prendre l'ascenseur plutôt que les escaliers. Puis j'ai de la chance, je suis assis derrière un bureau. Je n'ai pas un métier physique".

L'arrivée des coureurs à la Cité des Congrès de Nantes
L'arrivée des coureurs à la Cité des Congrès de Nantes © Radio France - Hugo Deschamps

Plus loin, Louis est allongé au sol après son premier marathon : les jambes tendues en l'air et posée sur un muret : "Comme ça, ça me permet de me détendre". Il n'est d'ailleurs pas le seul à être dans cette position. Toute une rangée de sportifs s'étirent pour limiter au maximum les courbatures. Travaillant dans l'informatique, il va pouvoir limiter la fatigue : "J'ai de la chance, je suis en télétravail ! C'est comme ça le lundi et le vendredi, ça tombe bien".

Difficile de reprendre ses émotions

Dans les rangs des coureurs, il y a aussi les plus chevronnés, à l'instar de Laëtitia : "C'est mon huitième marathon". Malgré l'expérience, elle a toujours du mal à contenir ses larmes après une telle course. Pour elle, travaillant dans la formation professionnelle à La-Roche-sur-Yon, l'enjeu sera psychologique lorsqu'elle retournera au bureau : "En fait à chaque fois le lendemain je suis déconnectée par rapport à la réalité du quotidien. On a couru un marathon quand même!"

Les supporters y vont de leur pancarte pour encourager leurs proches
Les supporters y vont de leur pancarte pour encourager leurs proches © Radio France - Hugo Deschamps

"J'ai pris une journée pour récupérer"

Entre les murs de la Cité des Congrès, des jeunes kinésithérapeutes en formation s'occupent des coureurs. Théo, allongé sur la table de Raphaël, se fait masser les cuisses : "Ce sont les courbatures, forcément fallait s'y attendre ! C'est mon premier marathon donc ça tire" explique-t-il.

Le jeune kinésithérapeute explique : "On essaye de les détendre un peu le muscle, de faire circuler le sang et de prévenir tout ce qui va être courbatures". Et pour se reposer au mieux, Théo a décidé de commencer sa semaine de travail plus tard que prévu : "J'ai pris une journée, un jour de congé pour récupérer. Donc lundi, ça va être repos, je vais manger et boire une bière".

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