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24 Heures du Mans : la Toyota N°8 s'impose, juste devant la Toyota N°7

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Comme attendu, c'est Toyota qui remporte la 87e édition des 24 Heures du Mans marquée par un fait de course à une heure de l'arrivée : une crevaison de la Toyota de tête ! L'autre voiture du constructeur japonais, la N°8, s'impose une nouvelle fois.

24 heures du Mans : victoire de la Toyota N°8 de Fernando Alonso, Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima le dimanche 16 juin 2019
24 heures du Mans : victoire de la Toyota N°8 de Fernando Alonso, Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima le dimanche 16 juin 2019 © Radio France - Morgane Heuclin-Reffait

A une heure de l'arrivée de la 87e édition des 24 heures du Mans ce dimanche 16 juin 2019, la Toyota N°7 a crevé ! La N°8 du constructeur japonais lui a ravi la première place, et s'adjuge un second titre dans la plus grande course d'endurance auto au monde, ainsi que le titre de champion du monde. Selon l'Automobile club de l'ouest, l'événement a attiré cette année 252 500 spectateurs sur le circuit de la Sarthe et réuni des millions de téléspectateurs à travers le monde. 

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Les vainqueurs de chaque catégorie acclamés sur le podium

L'hymne japonais retentit sur la ligne droite des stands. Grande émotion pour l'équipage de la Toyota N°8, qui vit cette cérémonie pour la deuxième fois sur la plus haute marche, avec une pensée forcément pour la voiture soeur, la N°7, qui a fait presque toute la course en tête. 

La foule des spectateurs fait une ovation aux vainqueurs des 24 heures du Mans
La foule des spectateurs fait une ovation aux vainqueurs des 24 heures du Mans © Radio France - Bertrand Hochet

Alonso et Buemi perchés sur la Toyota N°8 pour rejoindre le podium

Dès le drapeau à damier consacrant la victoire de son équipage, Fernando Alonso a couru vers le muret, sorti le portable et pris un selfie. Avec Sébastien Buemi, il est ensuite monté sur la voiture que Nakajima est en train de conduire vers le podium.

15H La Toyota N°8 remporte les 24 heures du Mans

C'est gagné pour la Toyota N°8 de Kazuki Nakajima, Fernando Alonso et Sébastien Buemi : explosion de joie dans le stand ! La Toyota N°7, qui a pourtant dominé presque toute la course termine deuxième. Le SMP Racing complète le podium, alors que l'écurie russe n'avait pas réussi à terminer la course en 2018.

En LMP2, l'Alpine tenante du titre s'impose cette année encore et décroche la couronne de champion du monde de la catégorie. 

Alpine s'impose aux 24 heures du Mans le dimanche 16 juin 2019 avec Nicolas Lapierre, Andre Negrao et Pierre Thiriet
Alpine s'impose aux 24 heures du Mans le dimanche 16 juin 2019 avec Nicolas Lapierre, Andre Negrao et Pierre Thiriet © Radio France - Yann Lastennet

Le duel avec le G-Drive Racing a tourné court après les vingt minutes passées au stand par la N°26 dimanche matin. Elle devance la N°38 du Jackie Chan DC Racing et la TDS Racing N°28 pilotée notamment par Loïc Duval.

En GT, victoire de la Ferrari N°51 du team AF Corse en catégorie Pro devant les Porsche N°91 et N°93. Pour sa dernière participation aux 24 heures du Mans, Ford termine au pied du podium GT avec le Sarthois Sébastien Bourdais. En GT amateurs, c'est le Keating Motorsports qui l'emporte. Suivent la Porsche N°56 du Team Project 1 et la Ferrari N°84 de JMW Motorpsort. 

14H53 Les deux Toyota n'ont plus que 17 secondes d'écart

L'écart se réduit encore entre les deux Toyota, la N°7 tente de reprendre l'avantage sur la N°8 dans une bagarre acharnée. L'écurie russe SMP Racing va terminer à la troisième place et aura tenu le pari de la fiabilité.

14H45 La Toyota N°8 file vers une deuxième victoire au Mans

La Toyota N°7 avait brièvement repris le commandement de la course mais la Toyota N°8 est repassée en tête quand la voiture soeur s'est arrêtée au stand, un passage réduit pourtant au minimum, juste de quoi tenir jusqu'à la fin de la course. Il y a 24 secondes d'écart entre les deux voitures. Nakajima et Lopez se sont déjà affrontés la nuit dernière, au profit du pilote japonais. 

Dernière heure de course, et une crevaison pour la Toyota N°7 !

La Toyota N°8 a pris la place de leader et sauf nouveau fait de course, elle ne sera pas rattrapée par la N°7 à laquelle la victoire semblait pourtant promise. A moins qu'à la faveur d'un arrêt au stand mal géré... C'est Le Mans !

Jérôme Mondain, de Michelin "On a pu prévenir le pilote à temps"

Au micro France Bleu Maine de Quentin Lhuissier, Jérôme Mondain, de chez Michelin, analyse les images de la Toyota N°7 au ralenti : "En fait, ces images montrent que la procédure a fonctionné. Les capteurs ont permis de détecter la perte de pression et donc de prévenir le pilote à temps pour qu'il puisse ralentir et rentrer au stand en sécurité, sans endommager la voiture". Reste à déterminer l'origine de cette crevaison : "Il y a beaucoup de débris sur la piste", note Jérôme Mondain. 

13H55 : La Toyota N°7 vient de crever ! 

Elle est en 3e dans les Hunaudières, donc loin des stands. Elle était confortablement installée en tête de la course, avec 2'15 d'avance sur la Toyota N°8 et six tours d'avance sur la SMP Racing N°11 qui complète le podium. Les deux Rebellion bouclent la catégorie, les autres LMP1 engagées ayant abandonné.

En LMP2, l'Alpine tenante du titre ne semble plus pouvoir être inquiétée par la N°38 du Jackie Chan DC Racing. 

Derniers tours de roue pour Alonso au Mans... pour l'instant

Fernando Alonso a cédé le volant à Nakajima dans la N°8. C'était donc le dernier relais de l'Espagnol au Mans, qui a déjà annoncé qu'il arrêtait l'endurance à la fin de cette saison. Le double champion du monde de Formule 1 aura en tout cas permis de mettre un beau coup de projecteur sur la discipline. En attendant de voir s'il revient à moyen terme en endurance, peut-être avec McLaren qui a réagi de manière plutôt ouverte à l'annonce du nouveau réglement ; le constructeur envisagerait de s'engager dans la nouvelle catégorie Hypercar

13H Plus que deux heures avant l'arrivée, horizon dégagé pour Toyota

Sauf erreur de pilotage ou pépin technique, rien ne semble pouvoir empêcher Toyota de s'imposer pour la deuxième année consécutive aux 24 heures du Mans. La N°11 du SMP Racing, dont la fiabilité ne semblait pas acquise, est pour l'instant troisième et donc sur le podium. 

L'Alpine N°36 du team Signatech reste leader en LMP2 et bien partie pour le doublé.  

Tout va bien pour Toyota

La #7 est toujours en tête avec 2'09" d'avance sur la #8 pilotée en ce moment par Fernando Alonso. (On ne vous a pas traduit le tweet, désolé ! )

Les tribunes se remplissent à moins de 3 heures de l'arrivée

Les tribunes commencent à se remplir
Les tribunes commencent à se remplir © Radio France - bertrand hochet
Il y a les habitués qu'on remarque forcément
Il y a les habitués qu'on remarque forcément © Radio France - quantin lhuissier

Les Sarthois 

Sébastien Bourdais sur la Ford #68
Sébastien Bourdais sur la Ford #68 © Radio France - yann lastennet

Julien Canal #23 : 13e au général et 8e en P2

Vincent Capillaire #39 : 14 au général et 9e en P2

Sébastien Bourdais : 25e au général et 4e en GT

Le point à 3 heures de l'arrivée

LMP1 : 

  1. Toyota #7
  2. Toyota #8
  3. SMP #11

LMP2 :

  1. Alpine #36
  2. Jacky Chan DC Racing #38
  3. TDS Racing #28

GT :

  1. Ferrari #51
  2. Porsche #91
  3. Porsche #93

La corvette #63 ressort du stand

Victime d'un tête à queue,  la voiture a tapé le mur alors qu'elle était en tête de la catégorie GT. Elle vient de repartir mais elle a passé 6 minutes au stand. C'est la Ferrari #51 qui prend les commandes à 3 heures de l'arrivée

Abandon pour RLR Sport/Tower Events

Casse moteur pour l'Oreca N°43 de, pilotée par le rookie indien Arjun Maini. C'était la première participation de l'équipe. 

Dallara rentre au stand sur trois roues

Fritz van Herd est allé taper fort dans le mur de pneus à Indianapolis après avoir loupé son virage. Le train avant de la N°29 est complètement défoncé, la grue a remis la voiture sur la piste. Direction le garage pour de gros travaux, pas sûr qu'on revoit le team néerlandais en course. La safety car est de sortie.

11H A quatre heures de l'arrivée, Toyota reste intouchable

Dans cette 87e édition des 24 heurs du Mans, la tête de course reste acquise à Toyota, avec la N°7 en première position suivie de la N°8. SMP Racing est troisième. Rebellion pointe en 4e et 6e positions, l'Alpine s'est intercalée entre les deux P1 suisses. L'Alpine N°36 compte deux tours d'avance sur la Jackie Chan DC Racing. Le TDS Racing complète le podium en LMP2. 

En GT, la Corvette mène toujours la danse.

La remontada de Duqueine Engineering, l'ambitieux petit poucet

La toute petite (14 salariés !) équipe française est en train de réaliser un réel exploit pour cette première participation aux 24 heures du Mans : alors qu'elle avait crevé en début de course, ce qui l'avait renvoyée à la dernière place au général, la voiture est parvenue à remonter à la 4e place en LMP2 ! Le team a même réussi à semer les deux leaders Alpine et G-Drive cette nuit, au moment où elle allait leur concéder un tour. Un très beau parcours pour cette équipe du Gard montée avec un petit budget, qui associe un "rookie" (Nicolas Jamin) et deux pilotes chevronnés, Pierre Ragues et Romain Dumas. Elle rêve de podium et va peut-être y parvenir. 

10H Une course sans surprise en LMP1, de beaux duels dans les autres catégories

En LMP1, les deux Toyota sont devant. Une bonne opération pour la firme japonaise : la N°7, toujours en tête, pourrait être sacrée pour la première fois en Sarthe, tandis que la N°8, tenante du titre, décrocherait le titre de champion du monde. La voiture russe du SMP Racing occupe la troisième place.

En LMP2, Alpine compte un tour d'avance sur le Jackie Chan DC Racing. G-Drive, précédemment leader de la catégorie, a dû rentrer au stand pendant une vingtaine de minutes pour repartir en 7e position. Le duel qui a tenu les spectateurs en haleine toute la nuit tourne donc à l'avantage de la N°36. 

En GT, les spectateurs se régalent avec une bataille acharnée entre la Corvette N°63 et la Porsche N°51 du team AF Corse. Les deux voitures se tiennent en 8 secondes. 

49 voitures (sur 61 au départ) sont toujours en course.

Pendant ce temps, au camping, c'est l'heure d'un solide petit-déjeuner.

Certains Britanniques ont "délocalisé" leur cuisine sur le circuit !
Certains Britanniques ont "délocalisé" leur cuisine sur le circuit ! © Radio France - Bertrand Hochet

Encore un souci pour la Rebellion #3

La voiture suisse qui était 4e des LMP1 est au ralenti sur le circuit. Elle serait victime d'un problème de frein. La #3 est poussée dans le box. La SMP#11 conforte sa 3e place 

LMP2 : Alpine passe en tête

Coup de théâtre dans la catégorie LMP2. La voiture de tête #26 du G-Drive Racing est au stand. La voiture est poussée dans le box. C'est l'Alpine #36 qui passe en tête. Apparement le pilote G-Drive Roman Rusinov n'aurait pas pu redémarrer sa  voiture lors de son arrêt, possible cause de la mise au box de la LM P2. La voiture est finalement repartie mais elle est désormais en 7e position des LMP2 à 5 tours de l'écurie Signatech-Alpine. 

Le classement à 9H

LMP1 :Toyota #7

LMP2 : G-Drive Racing #26

GTE PRO : Corvette #63

8 H - Gros coup dur pour Rebellion !

Alors qu'elle était 3e au général, la numéro 3 de l'écurie suisse a écopé d'une pénalité de trois minutes (stop & go) pour une entorse à la réglementation sur les pneus. La SMP n°11 en a profité pour lui passer devant. Les deux voitures se sont ensuite retrouvé à la bagarre, roue dans roue, et dans la position du chasseur, le jeune pilote américain de 24 ans, Gustavo Menezes, a envoyé sa Rebellion dans le bac à gravier au niveau de la chicane Ford. Elle a pu repartir au bout de quelques minutes pour rejoindre les stands. Et finalement reprendre la piste, en quatrième position mais avec environ deux tours de retards sur la SMP.

En LMP2, c'est la #26 du G-Drive Racing qui mène la danse avec trois minutes d'avance sur l'Alpine #36, qui dispose elle même d'un tour d'avance sur l'Oreca #38 du Jackie Chan DC Racing.

Crash de la Dragonspeed en LMP2

7h12 : Crash de l'ancien pilote de  formule 1 Pastor Maldonado sur l'Oreca#31 de l'écurie américaine Dragonspeed. Le pilote vénézuelien est sorti de piste au Tertre Rouge ! Il était 4e du LMP2. La TDS#28 prend sa place. Après 20 minutes de neutralisation, la course reprend. Mais c'est bel et bien fini pour la Dragonspeed, dont l'abandon est confirmé.

Où en sont les pilotes sarthois à 8 heures de l'arrivée ? 

Voici les positions des pilotes sarthois. 

LMP2 : 

Julien Canal : Panis Barthez Competition #23 : 14e au général, 9e LMP2

Vincent Capillaire Graff #39 : 15e au général , 10e LMP2

GT : 

Sébastien Bourdais Ford #68 : 28e au général , 5e GT

7 H - Toyota, G-Drive et Porsche en tête de leur catégorie

L'essentiel de la nuit 

Si vous vous réveillez voici les principaux faits de course de la nuit.

  • Toyota garde les commandes. Après un chassé croisé entre la #7 et la #8, c'est la voiture du poleman Kobayashi qui a repris la tête. Elle compte désormais plus d"une minute d'avance sur #8.
  • Crash et abandon, de la SMP#17. La LMP1 russe est partie à la faute au niveau du virage du karting peu avant 1H30. Erreur de pilotage du pilote russe Egor Orudzhev  et abandon alors que la voiture était en 3e position. Un aubaine pour la Rebellion #3 de Thomas Laurent qui prend la 3e place.
  • En LMP2. La G-Drive Racing #26 prend la tête de la catégorie après la neutralisation de la course suite au crash d'une Aston Martin. L'Alpine #36 est 2e. La #38 du Jacky Chan DC Racing est 3e. Le team de l'acteur Hongkongais a perdu sa deuxième voiture la #37 qui a abandonné
  • En GT : 4 voitures sont dans le même tour. La Ferrari #51 est en tête devant la Porsche #91 et la Corvette #63. En début de soirée, la Corvette #64 pilotée par l'ancien vainqueur des 24h Marcel Fassler a du abandonner. La voiture a fini dans les rail après un contact avec la Porsche #88
  • 10 voitures ont été contraintes à l'abandon.

6 H - Toujours Toyota devant

Le jour se leve et les TS050 Hybrid mènent toujours après 15 heures de course. Avec la N°7 qui s’est constituée un matelas de 50 secondes secondes d’avance sur la voiture soeur, actuellement pilotée par Fernando Alonso. L’équipage parti en pôle-position avait été chahuté hier soir par son voisin de garage, mais s’est redonné un peu d’air.

Derrière les Toyota, c’est le team Rebellion qui est désormais en tête des poursuivants. Thomas Laurent pointe à trois tours de la Toyota de tête. Mais la course au podium est indécise. La Rebellion N°3 dispose de 50 secondes d’avance sur l’unique SMP rescapée : la N°11.  

Dans les autres catégories : la G-Drive Racing toujours en tête du LMP2 devant l’Alpine. L’écurie française a grignoté 30 secondes dans la nuit mais elle compte encore 1’30 de retard après l’épisode de la safety car (voir plus bas). En GT c’est la Porsche N°91 qui mène un peloton très dense, avec quatre adversaires à moins d’une minute. 

2H - Un adversaire en moins pour Toyota

La dernière heure a été fatale au jeune russe Igor Orudzhev, sorti de la piste dans le virage du karting, entre les virages Porsche et le raccordement. La SMP N°17 était la poursuivante la plus menaçante pour les Toyota. Le clan nippon parade donc plus que jamais en tête.  

Malheureusement les deux dernières neutralisations de course ont brisé la bataille G-Drive Racing - Alpine en LMP2. La première nommée a pu “attraper” une safety car située devant et dispose désormais de deux minutes d’avance. Scénario identique en GTE avec désormais deux échappées ! La Porsche N°92 et la Ferrari N°51 avec une minute trente d’avance sur le reste de la meute.  

FLASH : Coup de tonnerre chez SMP ! La N°17 est sortie de la piste dans le secteur trois, au niveau du virage du karting. Son pilote Egor Orudzhev est parti à la faute et compromet gravement la suite de la course. 

Minuit - Les Toyota toujours en lutte interne

Les douzes coups de minuit viennent faire basculer la course vers le dimanche. Les Toyota se sont retrouvées roues dans roues à l’issue des derniers changements de pilotes. Mais Mike Conway, sur la N°7, confirme son excellent premier relais. Le Britannique distance petit à petit Sébastien Buemi au volant de la N°8. L’écart reste toutefois très faible : autour des dix secondes. 

Les Japonaises disposent d’une marge confortable sur les SMP Racing. La N°11, pilotée par Petrov, vient de concéder un deuxième tour de retard. Les deux TS050 Hybrid rattrapent progressivement Stéphane Sarrazin au volant de la N°17. Les protos russes, qui avaient démontré un gain de fiabilité ces derniers mois, réalisent pour l’instant une course irréprochable. Mais il leur faudra espérer des incidents chez les leaders pour espérer jouer la gagne !

Les mécaniciens d'Alpine ne dorment pas. Ils surveillent l'intense bagarre de leur voiture pour le leadership LMP2
Les mécaniciens d'Alpine ne dorment pas. Ils surveillent l'intense bagarre de leur voiture pour le leadership LMP2 © Radio France - Didier Charpin

En LMP2 la bagarre des furieux se poursuit entre le G-Drive Racing et Alpine. L’écurie sous pavillon russe mène avec une poignée de secondes d’avance sur la Française. Jean-Eric Vergne, l’ex pilote de Formule 1, confirme (comme Conway en LMP1) son remarquable premier relais. 

En GTE c’est le scénario catastrophe pour Aston Martin ! L’une de ses voitures est scotchée aux stands depuis plusieurs dizaines de minutes et l’autre vient de violemment sortir de la piste à Indianapolis ! L’ampleur des dégâts laisse présager un abandon. Dur pour l’écurie britannique au lendemain de l’annonce de son engagement dans le futur championnat Hyper Sport qui remplacera les LMP1 dans quinze mois. La catégorie est toujours dominée par la Porsche N°92.

Les pilotes s'engagent dans la traversée de la nuit mancelle. Avec des approches différentes selon leur façon de gérer la fatigue et l'usure mentale. 

23 H - Bagarre interne chez Toyota 

Depuis la brève sortie de piste de Lopez, les deux TS050 Hybrid restent roues dans roues. Enfin un peu de bagarre directe pour la tête de la course ! Derrière les SMP mènent toujours la chasse avec le début des deuxièmes relais des pilotes qui avaient assuré le départ (Sarrazin et Petrov). Les Rebellion sont un peu distancées en raison de petits incidents mécanique couplés à de petites fautes de pilotages (Laurent et Senna).

Pas de changement en LMP2 avec le duo Alpine - G-Drive Racing en mode Grand Prix ! Et que dire du GTE dominé par la Porsche N°92 avec huit poursuivants à moins de 30 secondes. La nuit est tombée et elle s’annonce intense dans les trois principales catégories.

22H Changement de positions entre les Toyota

Depuis le début de la soirée l’écart, qui a culminé à une minute, se réduisait entre les deux Toyota. Et l’argentin Lopez vient de partir à la faute à Mulsanne. Freinage raté puis tout droit avant de revenir en piste. Pour la première fois depuis le début de la course la N°8 est passée en tête, la pression exercée par Kazuki Nakajima s’est avérée payante ! 

Le peloton des poursuivants est toujours mené par les SMP, remarquable de fiabilité depuis le départ. Le clan russe ne compte qu’un tour de retard. la première Rebellion est cinquième à 50 secondes des SMP. 

En LMP2 la bagarre est toujours aussi intense entre Alpine et G-Drive Racing. Les deux voitures mènent la catégorie à un train d’enfer, collées l’une à l’autre au moment de la tombée de la nuit. 

21H Crash de la Corvette N°64 de Marcel Fassler, coup de chaud pour la Rebellion de Thomas Laurent

La course reprend après une quinzaine de minutes sous safety car, conséquence de la collision entre la Corvette N°64 et la Porsche N°88. Il faut dire que la bagarre est intense en GT. Pour l'instant, l'abandon de la Corvette n'est pas officialisé par les commissaires de course mais la voiture ne semble pas réparable.

Thomas Laurent, au volant de la Rebellion N°3, est parti en toupie ! La voiture, en apparence bien endommagée, est pourtant vite ressortie des stands mais c'est dommage pour le jeune pilote vendéen qui venait de ravir la troisième place au SMP Racing après un dépassement audacieux.

Un quart de la course est maintenant passé. La Toyota N°7 est toujours devant

20H La Toyota N°7 toujours leader, grosse bagarre en GT

Au terme de la cinquième heure de course, la Toyota N°7 fait toujours la course en tête, devant la Toyota N°8 et  la N°11 du SMP Racing. Pour la troisième place, le classement est très disputé avec la N°17 du SMP Racing et la Rebellion N°3.

En GT, où la bataille est particulièrement animée, le Manceau Sébastien Bourdais est maintenant au volant de la Ford N°68. C'est son premier relais. 

En LMP2, le G-Drive Racing a pris l'avantage sur Alpine. Juste derrière, on trouve la N°37 du Jackie Chan DC Racing. 

18H La Toyota N°7 survole les trois premières heures de course

Le plan se déroule sans accroc pour la Toyota de tête, partie il y a trois heures en pole position de cette 87è édition des 24 heures du Mans et qui distance désormais la voiture sœur, la N°8, de plus d'une minute. "La voiture se comporte très bien" a déclaré Mike Conway après son premier relais, comme le rapporte l'ACO. "Il y a beaucoup de trafic en piste mais il suffit d’être patient. De plus c’est une longue course. On doit éviter de prendre des risques. Je vais aller me reposer un petit peu. Je suis surpris par l’écart qui nous sépare de la Toyota N°8". La Rebellion N°3 complète le podium, à deux minutes de la Toyota de tête.

En LMP2, Pierre Thiriet est leader avec la N°36 du Signatech-Alpine ; il est suivi de près par la N°26 du G-Drive Racing. 

En GT, Corvette domine la catégorie, pourchassé par Ford et Porsche.

17H30 Alonso et Kobayashi entrent en scène

Changement de pilote pour les deux Toyota de tête : Sebastien Buemi cède le volant à Fernando Alonso sur la N°8, tandis que Kamui Kobayashi, l'homme le plus rapide des essais, prend la place de Mike Conway, nouveau recordman du tour aux 24 heures du Mans depuis ce samedi. 

17H Toyota toujours devant, belle bagarre en LMP2

Après les deux premières heures de course, la Toyota N°7 pilotée par l'Anglais Mike Conway domine toujours les débats, suivie de la Toyota N°8 de Sebastien Buemi. Sur la dernière marche du podium, on trouve la Rebellion N°3 de Gustavo Menezes. 

Toujours dans cette catégorie LMP1, la N°10 de Dragonspeed est toujours au stand. On rappelle que l'écurie n’a vu l’arrivée qu’à deux reprises en championnat du monde depuis le début de la super saison. Elle n’a même pas pu s’aligner aux 6 Heures de Spa-Francorchamps début mai… faute d’avoir en main les pièces nécessaires pour remplacer sa boîte de vitesse cassée aux 12 Heures de Sebring deux mois plus tôt !

En LMP2, c'est l'Alpine de Nicolas Lapierre qui mène la catégorie mais la bataille est intense avec le G-Drive Racing. 

L'Aston Martin N°98 a perdu sa direction et a dû rentrer au stand. 

Et pendant ce temps...

Si les 24 heures du Mans sont l'événement de l'année pour la ville, il y a aussi des Sarthois qui s'en désintéressent ou suivent l'épreuve de (très) loin : pendant la course, ailleurs en ville, la vie continue comme le montre ce reportage de France Bleu Maine

16H : La course relancée après une première neutralisation

La course est repartie après avoir été neutralisée suite au tête-à-queue de la Porsche N°88 du Dempsey-Proton Racing. 

La Toyota N°7 compte 50 secondes d'avance sur la voiture-sœur, la N°8. La Rebellion N°3 plus loin, à 1 minutes et 17 secondes de la voiture de tête. Mike Conway, au volant de la voiture leader, s'adjuge le nouveau record du tour des 24 heures du Mans.

Un baptême agité pour le Team Duqueine Engineering

Pas de chance pour l'équipe Duqueine, avec une crevaison avant la ligne droite des Hunaudières : le pilote Nicolas Jamin a donc d'abord du parcourir quasiment les trois quarts du circuit à vitesse réduite avant de pouvoir rentrer aux stands, où les mécaniciens vont s'occuper des pneus, du capot et vérifier les suspensions. C'est la première participation de cette équipe française, basée à Alès (Gard), qui compte Romain Dumas dans son trio de pilotes.

15H30 : Alpine prend les commandes en LMP2

C'est la bagarre entre la Toyota N°8, la Rebellion N°3 pilotée par Gustavo Menezes et la SMP N°11, rentrées toutes en même temps au stand. Peut-être une stratégie pour "lancer un lièvre" de la part de Rebellion et SMP. La Toyota N°7 est toujours en tête.

En LMP2, l'Alpine a pris les commandes de la catégorie et la 8e place au général. Elle devance la N°28 du TDS Racing et la N°26 du G-Drive Racing.

En GT, comme toujours on assiste à une belle bagarre entre constructeurs : la Corvette N°3 est devant l'Aston Martin N°95, qui avait pris la pole de cette catégorie. La Porsche N°92 complète le podium en GT.

Après quinze minutes de course, la Toyota N°7 bien calée devant

Après un bon quart d'heure de course et cinq tours parcourus, la Toyota N°7 est toujours en tête.

Quentin Lhuissier est dans les stands du team Graff Racing, avec le pilote sarthois Vincent Capillaire qui suit la course sur les écrans avec les ingénieurs. Ce dernier semble avoir digéré la déception d'avoir fait perdre la pole position de LMP2 en oubliant de s'arrêter à la pesée jeudi soir aux essais. 

Sur le circuit, on croise de nombreuses personnalités : la ministre des sports Roxana Maracineanu est présente, ainsi que Marlène Schiappa, la secrétaire d'état, élue au Mans, ou encore Maeva Coucke, Miss France 2018. 

Aux 24 heures du Mans, Maeva Coucke, Miss France 2018, aux côtés d'Emmanuel Bordeau, de France Bleu Maine
Aux 24 heures du Mans, Maeva Coucke, Miss France 2018, aux côtés d'Emmanuel Bordeau, de France Bleu Maine © Radio France - Emmanuel Bordeau

15H : Charlène de Monaco donne le départ

La princesse Charlène de Monaco agite le drapeau tricolore : c'est parti pour la 87è édition des 24 heures du Mans ! En deux tours, les Toyota ont déjà creusé l'écart pour s'installer en tête.

14H55 : Le départ est imminent 

C'est le tour de formation, on voit les visages se tendre dans les tribunes.

Il est rare qu'un pilote débutant prenne le premier relais : Fernando Alonso, qui participait pour la première fois aux 24 heures du Mans en 2018, était d'ailleurs dans les stands l'an dernier. 

Cette voiture roule à l'hydrogène

Voici la voiture 100% hydrogène qui va boucler un tour du circuit à 14h42 juste avant le départ. Au volant : Olivier Lombard, pilote de développement.

Ce prototype à hydrogène va effectuer un tour de circuit avant le départ des 24 heures 2019
Ce prototype à hydrogène va effectuer un tour de circuit avant le départ des 24 heures 2019 © Radio France - Quentin Lhuissier

À une heure du départ, les spectateurs arrivent encore

C'est l'un des moments magiques pour le public : avant le départ, le public peut accéder à la grille de départ, à condition de posséder le précieux bracelet qui y donne accès. Un rendez-vous très prisé, qui fait rêver les passionnés. 

13h20 : la grille de départ est en place

On est à moins de deux heures du départ. Les 61 voitures de cette 87e édition sont en place sur la grille, présentée au micro par le speaker officiel de l'épreuve Bruno Vandestick, également animateur de la matinale de France Bleu Maine. 

La mise en place de la grille de départ de la 87è édition des 24 heures du Mans
La mise en place de la grille de départ de la 87è édition des 24 heures du Mans © Radio France - Yann Lastennet

Toyota à la conquête d'un nouveau titre

La voiture N°7 a signé jeudi le meilleur chrono des qualifications. C’est la deuxième pole position en trois ans pour Kamui Kobayashi, même si le pilote japonais n’a pas réussi cette fois à battre le record de l’épreuve qu’il avait établi en 2017. Il devance de 4 dixièmes de seconde la Toyota N° 8, tenante du titre, et pilotée par le trio Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Fernando Alonso, . Mais la surprise vient de la voiture russe N° 17 du SMP Racing et de la Rebellion N° 3 qui pointent à moins d’une seconde du poleman. Voilà qui pourrait donner une course plus disputée que prévu.

Changement de pole en LMP2

En LMP2, l'Oreca N°39 du Graff Racing, qui avait enregistré le meilleur temps de la catégorie aux essais est déclassée. Le pilote sarthois Vincent Capillaire a oublié de s'arrêter à la pesée jeudi, le team est donc sanctionné. Il cède la pole à la N°28 du TDS Racing et part de la 22e position. 

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