Passer au contenu
Publicité

JO Paris 2024 : ces Lorrains qui porteront la flamme olympique

Par

Le parcours de la flamme olympique ne passera ni par les Vosges, ni par la Meurthe-et-Moselle, mais des Lorrains figurent bien parmi 11 000 porteurs de la flamme. France Bleu sud Lorraine dresse le portrait de trois d'entre-eux.

Les relais de la flamme font l'objet de tests, ici dans l'Aube. Les relais de la flamme font l'objet de tests, ici dans l'Aube.
Les relais de la flamme font l'objet de tests, ici dans l'Aube. © Maxppp - PHOTOPQR/EST ECLAIR/MAXPPP

Allumée mardi 16 avril à Olympie, la flamme olympique va parcourir une soixantaine de départements français, du 8 mai à Marseille jusqu'à la cérémonie d'ouverture à Paris le 26 juillet 2024. En Lorraine, le parcours de la flamme passe par la Meuse et la Moselle, mais pas par les Vosges ni la Meurthe-et-Moselle qui n'ont pas souhaité payer pour accueillir l'événement.

Publicité

Cela n'empêchera pas des habitants de ces départements de participer au relais. France Bleu Sud Lorraine en a rencontrés.

  • Sébastien Serrière, Vittellois, cycliste

Le Vittellois a participé aux Jeux Paralympiques de 2000 et 2004 en cyclisme. Il a été champion d'Europe en 2001, huit fois champion de France. La médaille olympique est bien la seule qui manque au palmarès de Sébastien Serrière**. Porter la flamme sonne pour lui comme un aboutissement**. “Les Jeux en France, j'aurais rêvé de ça durant ma carrière”, raconte-t-il. Sa dernière compétition internationale date de 2012, mais il n'a pas abandonné le vélo pour autant. Il s'entraîne toujours 10 h par jour. “Ca me permet de bien évacuer le stress quotidien. J'ai fait de la compétition valide jusqu'à l'année dernière”, explique le cycliste.

Depuis 1997 et son accident contre un tracteur à l'entraînement, Sébastien a vu le handisport évoluer. “Il y a une vingtaine d'années, le sport paralympique n'était pas autant reconnu. Maintenant, des athlètes vivent de leur passion.” Il conseille donc d’assister aux épreuves paralympiques. “C'est une chance pour le public français de se rendre compte de l'aventure paralympique qui commence à évoluer. Les prothèses, les fauteuils, se dire que c'est possible et peut être créer des vocations pour les prochains jeux.” L’ancien international met en avant le sport pour les personnes handicapées en école et lycée. Il portera la flamme dans la Meuse le 29 juin.

  • Anne-Claire Goulon, Vosgienne, cheffe d’entreprise

La Vosgienne brandira la flamme à Lille le 2 juillet lors d'un relais. C'est son frère qui l'a inscrite, car il considère que son parcours est celui d’une battante. Gérante d'un groupe de BTP vosgien, elle est aussi atteinte d'un cancer du sein contre lequel elle se bat depuis 20 ans.Je travaille tous les jours à visualiser ma guérison. Je continue à marcher tous les jours, à trotter si je peux. Le sport me permet d'évaluer mon état physique et de repousser la maladie, en développant énormément mes défenses immunitaires. Il m'apporte du bien être”, témoigne Anne-Claire. Elle tient donc à représenter les personnes qu’elle a connues et qui sont parties, autant que les personnes qui souffrent de maladies chroniques.

  • Mélanie Richard, de Saint-Dié, coach sportive

En parallèle de son poste d'assistante de direction à la Poste de Saint-Dié, Mélanie Richard est présidente de l'association "Mel'fitness and dance" depuis 10 ans. En devenant porteuse de flamme, elle ne s'attendait pas à un tel engouement autour d'elle. “ A chaque fois que je croise quelqu'un, c'est vrai qu'on en parle. Les gens sont vraiment très fiers, très sympathiques, ils me remercient”. Pour la déodatienne, c'est évidemment un bonheur et surtout un honneur. “Je m'investis énormément pour Saint-Dié et j'aime beaucoup cette ville donc je suis très fière de porter la flamme”, confie-t-elle.

Le sport fait partie de sa vie depuis toujours. Pour cette danseuse, les JO riment avec unité et inclusion, des valeurs qui sont aussi celle de son association. Elle y donne des cours de fitness, et de danse à 250 habitants de Saint Dié. “Je veux vraiment que dans cette association, tout le monde ait sa place. Peu importe la morphologie de la personne, peu importe le métier”, explique-t-elle. Mais pour Mélanie, l'olympisme est aussi le symbole de combats, autant sportifs que personnels. “Mon fils est autiste, c'est une autre bataille que je mène”, confie Mélanie. C'est accompagnée de sa famille qu'elle portera la flamme en Alsace, le 26 juin.

Publicité

undefined