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Chaux-Neuve 2019 : le minutieux travail des 580 bénévoles

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Pour assurer le bon déroulement de Chaux-Neuve, 580 bénévoles s'attèlent depuis plusieurs semaines déjà sur le massif jurassien. Ils s'occupent de l'accueil, de la restauration mais aussi de l'entretien des pistes.

La dameuse utilisée pour la piste de ski de fond
La dameuse utilisée pour la piste de ski de fond © Radio France - Laurine Benjebria

Que serait Chaux-Neuve sans ses bénévoles ? Ils s'attèlent de jour comme de nuit, parfois depuis plusieurs semaines pour s'assurer du bon déroulement de l'événement. Cette année, ils sont 580 bénévoles à travailler pour la manche française de la coupe du monde de combiné nordique. On les croise la journée sur le parking, à l'accueil, entre les stands, mais le soir, une fois les épreuves terminées, ils sont aussi là. 

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Des bénévoles assurent l'entretien de la piste de ski de fond avant l'épreuve ce samedi
Des bénévoles assurent l'entretien de la piste de ski de fond avant l'épreuve ce samedi © Radio France - Laurine Benjebria

Ils sont une centaine à réaliser un travail de l'ombre, mais essentiel : l'entretien des pistes. Ils nettoient les alentours après le départ des spectateurs, ils remettent en place certaines banderoles, et ils dament. Deux bénévoles se répartissent le tremplin et la piste de ski de fond. Ils sont entièrement dépendants de la météo. Si de la neige est prévue pour la nuit, ils doivent revenir sur les dameuses tôt le matin, sinon ils peuvent travailler dès 18h30.

Voici l'engin utiliser pour damer la piste de ski de fond
Voici l'engin utiliser pour damer la piste de ski de fond © Radio France - Laurine Benjebria

Damer le tremplin est une tâche très impressionnante : "dans des pentes de 35 degrés, une machine elle ne tiendrait pas toute seule, elle partirait en glissant donc il y a un câble qui la retient" explique Nicolas Michaud, bénévole à Chaux-Neuve et employé du centre national de ski nordique_._ Cette année, c'est Nicolas Michaud qui prépare la piste de ski de fond. Et pour ça, il lui faut une quinzaine de minutes, deux tours de pistes. "Les pistes doivent être parfaitement plates, sans trou, les virages doivent être des courbes régulières".

Pour savoir si le damage est conforme aux exigences d'une coupe du monde, Nicolas Michaud peut compter sur son expérience dans le sport de haut-niveau : "j'étais sur la coupe du monde avant en tant qu'entraîneur, en tant que responsable et je sais conduire les engins".

"C'est une petite pression parce que de notre préparation dépend un peu la qualité de la compétition".

A cela s'ajoute des réunions quotidiennes avec la fédération internationale du ski. "Si à un moment donné la piste est mal damée, le soir on va nous dire "bah voilà la course ne s'est pas super bien passée"". De quoi mettre un peu la pression aux dameurs bénévoles, mais ils peuvent relâcher la pression le soir, notamment avec la fameuse soirée fondue.

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