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XV de France - UBB : un crunch à la sauce Lamerat

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Reconverti dans la viticulture, l'ancien international et centre de l'Union Bordeaux-Bègles, Rémi Lamerat, a ouvert ce samedi les portes de son chai pour une soirée mêlant vin et ovalie.

Du rosbeef, évidemment, au menu de ce France - Angleterre. Du rosbeef, évidemment, au menu de ce France - Angleterre.
Du rosbeef, évidemment, au menu de ce France - Angleterre. © Radio France - Arnaud Carré

Ca fait bientôt deux heures que Rémi Lamerat s'active autour du brasero. Bermuda, tee-shirt, grande fourchette à la main, l'ancien pro ne chôme pas et regarde constamment l'heure. Pas question de rater les hymnes.

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Dans le chai, tout nouvellement construit, du domaine Grand jour à Yvrac, une cinquantaine de personnes découvrent son vin et le menu du soir. En attendant le coup d'envoi de ce France-Angleterre.

"Je leur ai promis du rosbeef, sourit l'ex-international aux 19 sélections. Nos amis anglais, on les adore mais on va se régaler avec un rosbeef bien saignant."

Le partage au coeur du projet

Cette soirée de crunch n'a rien de guindée. Pas le genre de la maison. "C'est plus sympa que d'être sur son canapé, apprécie Sylvie venue de Mérignac. On partage des choses avec un ancien de l'UBB. Quelqu'un qu'on ne pensait pas pouvoir rencontrer."

Une notoriété dont profite Rémi Lamerat qui espère bientôt être plus connu pour les bouchons qu'il met sur ses bouteilles que pour ceux qu'il mettait sur le terrain. "Je pense qu'au début, la plupart des gens viennent pour Rémi Lamerat ou plutôt pour notre projet familial. Mais j'ai bon espoir que la deuxième fois, ce sera pour le vin."

L'espace de réception nouvellement aménagé.
L'espace de réception nouvellement aménagé. © Radio France - Arnaud Carré

L'ancien trois-quarts s'est lancé dans l'aventure en rachetant les 11 hectares du domaine à un moment où la filière viticole souffre et où Bordeaux a beaucoup moins bonne presse. Pas de quoi effrayer le viticulteur débutant, bien épaulé par son épouse et par Romain Khalfi, chef de culture et ami d'enfance.

"Soit on baisse les bras et on se lamente, soit on cherche des solutions. Cette année, c'est notre année de lancement après deux ans de travaux sur cette propriété qui était à l'abandon. On va mettre en place une guinguette cet été avec un spot sympa dans la clairière pour voir le coucher de soleil. Des petits brunchs dans le vignoble le dimanche. On va bosser aussi autour des demi-finales du Top 14 à Bordeaux et des JO. On s'est un petit peu endormi peut-être dans le monde du vin. Donc on essaie de faire des choses différentes sans vouloir être meilleur que le voisin. Il faut réapprendre à ouvrir les portes de la propriété et à se déplacer pour faire déguster et avoir ce contact."

Partager, autour d'un verre ou dans un vestiaire. Rémi Lamerat a juste changé de passion, pas d'état d'esprit.

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