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Rugby | Wisniewski, l’artilleur du FCG

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Arrivé cette saison en provenance du Racing Métro, Jonathan Wisniewski a très vite su faire sa place comme leader de la ligne d’attaque du FCG. L’ouvreur sera l’un des atouts majeurs des rugbymen grenoblois pour battre Toulon ce samedi après-midi au stade des Alpes (16h35), pour la 22e journée du Top 14.

Si Jonathan Wisniewski est toujours le dernier grenoblois à quitter le terrain, ce n’est pas parce qu’il aime se faire attendre. Non, l’ouvreur du FCG serait même plutôt du genre à la jouer discret, sans attirer les micros à lui. S’il prend son temps, c’est qu’il ajoute à chaque fin d’entraînement une séance de tir au but, sous l’œil de Philippe Doussy, entraîneur en charge du jeu au pied. Wisniewski est le meilleur réalisateur du Top 14 et ça, ça se travaille. 266 points en 19 matchs disputés. Avec cette efficacité là, normal que l’ancien Racingmen soit vite devenu un des chouchous du stade des Alpes. Son physique de beau gosse et ses photos pour le calendrier des Dieux du stade doivent aussi bien aider.

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"Je m’éclate ici !"

Loin du tumulte de la capitale, c’est dans les Alpes qu’il a posé ses bagages. Lorsqu’on lui demande s’il préfère les boîtes de nuit parisiennes ou les stations de ski grenobloises, il rigole: "Les stations de ski, naturellement, pour faire un peu de chauvinisme et donner dans la régionalité ". Et Jonathan Wisniewski sur des skis, qu’est-ce que ça donne ?" Ça va vite ! ", plaisante-t-il. " J’en faisais dans les Pyrénées quand j’étais gosse et je me suis mis au snow maintenant. J’ai mon petit bout qui commence aussi à chausser les skis, donc je pense que dans quelques années c’est lui qui me forcera à monter. C’est plutôt cool ". Le natif d’Albi se sent bien à Grenoble et il le dit. "Je m’éclate ici. Je prends un plaisir énorme et j’ai un épanouissement total. C’est un vrai bonheur de venir m’entrainer et de travailler ". Un enthousiasme qu’il avait perdu lors de ses derniers mois passés au Racing Métro.

"Si j’avais pu avoir une ou deux sélections, les choses ne seraient pas pareilles"

Peu utilisé, Jonathan Wisniewski n’est pas épargné par les critiques. Les blessures ne l’ont pas aidé non plus, comme celle contractée alors qu’il était sélectionné pour jouer sous le maillot du XV de France (en 2010). Son plus grand regret. "Si j’avais pu avoir une ou deux sélections, les choses ne seraient peut-être pas pareilles. Il y a un statut différent. De l’avoir raté très souvent fait que malheureusement, je n’ai pas cette étiquette là ". Une frustration de ne pas être reconnu à sa juste valeur, même quand il enchaîne les performances. "C’est aussi le lot d’un sportif de haut niveau. Toute ma carrière j’ai été habitué à vivre ça. Je ne suis pas un joueur spectaculaire ou exubérant, je suis plutôt introverti, je fais des choses simples sur le terrain en essayant de bien les faire et c’est vrai que ça ne saute pas aux yeux de tout le monde ".

Ils seront pourtant des milliers fixés sur lui au stade des Alpes ce samedi 11 avril, quand il se présentera face aux poteaux toulonnais. C’est pour ces moments là que Jonathan Wisniewski prend son temps à l’entraînement.

Jonathan Wisniewski lors du match contre Bordeaux-Bègles le 30 aout 2014
Jonathan Wisniewski lors du match contre Bordeaux-Bègles le 30 aout 2014

Écrit et mis en ligne par Tanguy Hamon

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RUGBY - FCG/TOULON, dans les coulisses d'un match choc bannière dossier
RUGBY - FCG/TOULON, dans les coulisses d'un match choc bannière dossier © Maxppp

](http://www.francebleu.fr/infos/rugby-grenoble-toulon-une-semaine-dans-les-coulisses-du-choc-2267075)

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