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L'USAP face à son destin

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Aimé Giral en tremble et espère frémir et retrouver l'espoir. L'USAP n'a pas le choix pour son dernier match de la saison à Aimé Giral. Si elle bat Oyonnax, un petit pas de plus sera fait vers le maintien sinon elle n'aura plus qu'à compter sur le malheur de ses concurrents pour ne pas sombrer en D2.

L'USAP soudée dans cette fin de saison difficile L'USAP soudée dans cette fin de saison difficile
L'USAP soudée dans cette fin de saison difficile © Radio France

Cette saison, l'USAP en a connu des matchs décisifs, couperets, capitaux. Des matchs où aucun droit à l'erreur n'était permis. Ce 12 avril, le plus capital de tous arrive ! USAP- Oyonnax. Affiche inédite pour un enjeu presque improbable pour les supporters catalans. Ce club venu de "nulle part" et qui s'est construit à force de passion et de travail fait peur aujourd'hui. Ce club qui avait manqué son premier rendez-vous avec l'histoire au printemps 2009. Le même week-end où les sang et or exultaient et se qualifiaient pour leur finale mythique (victoire contre le Stade Français à Lyon), les Oyonnaxiens se faisaient griller leur première accesion en top 14 par Albi à Montpellier . "Oyo" s'est remis au travail pendant que l'USAP se faisait doubler par les cadors du rugby français. Aujourd'hui, ce club peut envoyer l'USAP au purgatoire. Aux Catalans du jour d'endiguer cette spirale négative. L'USAP de ce samedi 12 avril n'a pas que pour mission de sauver sa saison mais dans l'esprit de tous, elle doit éviter au club de connaître une des pires, si ce n'est la pire, humiliation de son histoire. Personne ne le désire, personne n'ose l'imaginer mais il faut bien le prendre en compte pour connaître la seule issue possible : la victoire !

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Bien sûr que la pression est monumentale aujourd'hui sur les épaules catalanes et c'est normal ! Impossible de s'en défaire, reste juste à la dompter. Ce n'est plus un match "comme les autres à domicile". **Bien sûr que le public parle d'honneur et de valeurs quand le staff et les joueurs parlent de faire les choses dans l'ordre sur le terrain et que la technique et le stratégique doivent, aujourd'hui, toujours prendre le dessus. ** Chacun est dans son rôle car tout le monde veut la même chose. A l'USAP - et à Aimé Giral aussi - d'afficher ce samedi, sa différence, son appartenance et son refus clair et net de quitter l'élite du rugby français !

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Marc Delpoux, entraîneur de l'USAP
Marc Delpoux, entraîneur de l'USAP © Radio France

Peur sur Aimé Giral ?

Quatre équipes sont à la lutte pour le maintien. Entre Grenoble (50 points), Oyonnax (48 points), l'USAP (46 points) et Bayonne (44 points), une de ces équipes descendra en PRO D2. Oyonnax et Grenoble peuvent assurer leur maintien en cas de victoire ce week-end. Une victoire catalane sera insuffisante encore mais lui donnera un matelas absolument indispensable pour rester dans cette lutte. Entre Oyonnax, le promu sans pression et l'USAP, ce club mythique sous pression... oui la sérénité est forcément dans le camps haut-bugiste. La peur ? Est-ce un gros mot ou une réalité dans les rangs catalans ?

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Guilhem Guirado, capitaine de l'USAP
Guilhem Guirado, capitaine de l'USAP © Radio France

L'USAP ne veut pas sombrer dans la sinistrose. Ce n'est plus l'heure de se lamenter et de regretter les blessés et les internationaux absents. Les Catalans ont préparé cette rencontre capitale à l'abri des regards pendant plusieurs jours à Aimé-Giral avant de s'exprimer et de montrer un visage clairement décidé et motivé. La vérité sera sur le terrain.

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Alors si les valeurs ne font pas tout, parlons des forces en présence. USAP - Oyonnax, c'est simple. Sur le papier, l'USAP est plus forte. Sur le terrain, Oyonnax est plus fort. C'est aussi la différence entre une équipe préparée à jouer sa survie depuis le début et une autre qui visait la qualification et qui se retrouve embourbée dans une lutte imprévue . Oyo, ce n'est pas l'équipe la plus impressionnante mais une des plus régulières. Une équipe qui n'a gagné qu'une fois à l'extérieur (à Biarritz) et qui a sorti les casques à pointes à chaque fois à domicile (seuls le Stade Français et Montpellier ont gagné à Charles Mathon). Oyo, c'est un paquet plus fort avec un demi d'ouverture (Benjamin Urdapilleta) insolent de réussite. Mais c'est aussi une équipe qui s'est souvent faite déborder à l'extérieur et qui a des failles dans sa défense.Il faut bien trouver des défaillances car "on ne reçoit pas non plus les All-blacks " annonçait le capitaine de l'USAP Bertrand Guiry en direct sur France Bleu Roussillon.

Oyonnax a pris 33 de ses 34 points sur ses terres
Oyonnax a pris 33 de ses 34 points sur ses terres
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Retrouvez la composition d'équipe sur le site officiel de l'USAP

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