Top 14 : L'UBB, en manque de maîtrise, rechute à Bayonne (20-15)

L'UBB n'y arrive décidément pas en ce début de saison. Une semaine après sa première victoire de la saison en Top 14 face à Castres (33-12), l'Union Bordeaux-Bègles a rechuté ce samedi au stade Jean Dauger face à l'Aviron Bayonnais (20-15) lors de la 4e journée de championnat. C'est la troisième défaite en quatre matchs pour les joueurs de Christophe Urios. Ils restent englués dans la deuxième partie de classement de ce Top 14. 

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Un 14-0 rédhibitoire ! 

Chez le promu basque, l'UBB n'a pas fait un mauvais match. Mais, elle n'a pas fait un match assez propre pour s'imposer à l'extérieur en Top 14. Et surtout, elle a vécu un énorme trou d'air entre la fin de la première mi-temps et le début de la seconde. En 20 minutes, les Bordelais ont encaissé un terrible 14-0 (essais de Bosch et Marchois) alors qu'ils avaient plutôt le match en main grâce à un essai de Romain Buros dès la 15ème minute de jeu. 

"C’est une désillusion, surtout dans ce profil de match, peste Christophe Urios. Notre première mi-temps n’est pas au niveau que j’attendais. Notamment le dernier quart d'heure où on fait n'importe quoi. Si on avait voulu perdre le match on n'aurait pas mieux fait."

Ce trou d'air correspond aussi à la sortie de Ben Tameifuna en raison d'un nouveau carton jaune après une brutalité sur un joueur bayonnais. C'est le deuxième en deux matchs pour le pilier tongien. 

Le banc arrache un point de bonus

Malgré ça, l'UBB aurait pu arracher la victoire dans les dernières secondes après un essai de Geoffrey Cros en bout de ligne mais c'était trop tard. Une nouvelle fois, il a manqué trop de choses à cette équipe pour pouvoir enchaîner. Un gros manque de maîtrise symbolisé par une touche à la dérive pendant une bonne partie du match et une mêlée secouée à plusieurs reprises. D'ailleurs, Christophe Urios a fini par perdre patience sur son banc de touche et a décidé dès la 50e minute de jeu de changer tout son cinq de devant. Et bien lui en a pris puisque l'UBB est enfin repartie de l'avant à partir de ce moment-là. Mais, c'était donc trop tard. 

Le troisième ligne Antoine Miquel ne cherche pas d'excuses. "Ce qui est dommage c’est que dans un match où on n’existe pas forcément, on se donne la possibilité de gagner mais il y a beaucoup plus de négatif que de positif à tirer du match. On était venu avec des intentions, ils nous ont cassé la bouche. Celui là fait vraiment mal à la tête de tout le monde."

Au final, l'UBB ne peut pas se satisfaire d'un bonus défensif chez un promu, surtout dans ce début de saison compliqué. Pour l'instant, elle n'y arrive pas et Christophe Urios va devoir trouver des solutions. Un coup, les avants sont au rendez-vous. Un autre, ce sont les trois quarts. Une chose est sûre, l'Union Bordeaux-Bègles va de nouveau aborder la réception du Stade Français avec beaucoup de pression.