Passer au contenu
Publicité

Biarritz Olympique : "On doit une réaction à nos familles, nos supporters et notre club" dit Charlie Matthews avant Agen

Par

Le Biarritz Olympique affronte Agen ce jeudi pour le compte de la 28ᵉ journée de Pro D2. Après le revers face à Grenoble, les Rouge et Blanc doivent impérativement relever la tête pour espérer se maintenir en Pro D2.

Charles Matthews, avec le ballon, sera sur le banc ce jeudi. Charles Matthews, avec le ballon, sera sur le banc ce jeudi.
Charles Matthews, avec le ballon, sera sur le banc ce jeudi. © Maxppp - PHOTOPQR/CHARENTE LIBRE/MAXPPP

Le Biarritz Olympique est au bord du gouffre. Toujours 14ᵉ de Pro D2, les Rouge et blanc sont à 4 points de la zone de relégation avant leur déplacement à Agen ce jeudi 25 avril. Dominés, inexistants face à Grenoble, ils ont un devoir de "revanche". Après la "honte" exprimée par les joueurs et le staff, ce match contre Agen est primordial. Les Lot-et-Garonnais n'ont plus rien à jouer cette saison. Quasiment maintenus, ils sont désormais hors-course pour les phases finales. Les Biarrots ont donc l'opportunité de se racheter et s'éloigner un peu plus de la zone rouge.

Publicité

Tu as fait partie des premiers joueurs sortis à la pause après le 29-0 subis contre Grenoble, comment l'as-tu vécu ?

Charlie Matthews : Cette première mi-temps... Je joue depuis 14 ans et ça a été l'une des pires. Cela a été terrible pour moi. On a été comme des "lapins pris aux milieux des phares"... Durant l'échauffement, tout le monde a subi la pression de l'extérieur et de l'intérieur. Toute la semaine, on a entendu : "Vous devez gagner, vous devez gagner". On a fait des erreurs, ça arrive... Mais tout le monde y est allé de son erreur. La préparation n'a pas été bonne. On s'est plus concentré sur des problèmes externes qu'à attraper des ballons et faire notre travail.

Vous aviez peur la semaine dernière ? Qu'est-ce qui vous a bloqué ?

Oui, la peur de ne pas se maintenir, ce qui joue sur nous les joueurs, nos familles... On n'a pas bien fait les choses et on a laissé tomber nos familles, nos supporters, le club. On leur doit une réaction ce jeudi.

Comment changer, retrouver le bon état d'esprit ?

Il ne faut pas penser à ce qu'il y a autour et se concentrer sur la performance. On a vu à travers les semaines dans ce championnat que n'importe quelle équipe peut battre n'importe qu'elle équipe, c'est quelque chose d'assez incroyable, c'est tellement serré. Si tu as la tête à l'endroit sur un jour, tu peux battre n'importe qui, à domicile comme à l'extérieur. Cette semaine, il a fallu se retrouver, retrouver notre état d'esprit individuel et collectif. Simon Mannix parle beaucoup de performance. Il faut se concentrer notre performance, pas sur la victoire, le maintien, l'envie de faire bonne impression aux nouveaux propriétaires, avoir de nouveaux contrats... Juste la performance, notre boulot.

Justement, concernant ce devoir de performance, qu'est-ce que vous, en tant que joueur, pouvez-vous changer à quelques journées de la fin du championnat ?

Il faut être plus tranquille, avoir plus de précision sur ce que l'on fait dans notre placement, nos mouvements, la façon dont on joue les rucks... Être plus resserré, plus droit : se concentrer sur les détails.

En allant à Agen, une équipe qui n'a plus rien à jouer, cette pression va être moindre ? Est-ce un avantage ?

Nous sommes 14ᵉ alors la pression est une constante. Les supporters nous avaient dit qu'ils nous restaient seulement des finales à jouer. La semaine dernière, cette finale a été mauvaise. Tu ne peux pas te présenter à une finale et juste attendre que les choses se passent. Cette semaine, c'est une autre finale. On a été secoué. On espère voir une réaction cette semaine.

Publicité

undefined