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Après Bayonne - UBB : "Il aurait fallu une seconde mi-temps parfaite", regrette Grégory Patat

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Les réactions de Guillaume Rouet et Grégory Patat après la défaite de l'Aviron Bayonnais contre l'UBB (15-34) ce samedi 27 avril, dans le cadre de la 22ᵉ journée de Top 14.

Grégory Patat après la défaite de l'Aviron Bayonnais contre l'UBB (15-34) Grégory Patat après la défaite de l'Aviron Bayonnais contre l'UBB (15-34)
Grégory Patat après la défaite de l'Aviron Bayonnais contre l'UBB (15-34) © Radio France - Stéphane Garcia

Toutes les séries ont une fin et pour l'Aviron Bayonnais, elle se termine à 28. 28 victoires consécutives à Jean-Dauger, débutée il y a plus de deux ans contre Grenoble et stoppée par un revers contre l'Union Bordeaux-Bègles (15-34) ce samedi 27 avril en Top 14, dans le cadre de la 22ᵉ journée. Retrouvez les réactions de Guillaume Rouet et Grégory Patat pour l'Aviron Bayonnais.

Guillaume Rouet : "On a encore notre destin en mains"

"Sur l’entame, on leur donne un essai de suite. C’est compliqué pour démarrer le match. Globalement, on passe à côté de la première mi-temps. On a essayé d’envoyer du jeu, mais les conditions n’étaient pas idéales. On a été fébriles. On revient en seconde avec de l’orgueil, mais on manque de maitrise. On ne peut pas se permettre de commencer les matches comme ça. Pourtant, après le second essai marqué, on sent qu’on reprend le dessus. Mais on fait des erreurs bêtes, on manque de justesse, un groupé pénétrant qui est bien contré… Le constat est là : il va falloir qu’on grandisse vite et qu’on aille chercher des points à l’extérieur. Il va falloir se resserrer encore plus. Être plus solidaires. Je pense que contre Toulon, on se fait rouler dessus, mais là, on déjoue et l’UBB maitrise bien la rencontre."

"On fait des fautes que l’on ne faisait pas, il y a quelques temps. On stagne dans notre camp. On ne touche plus le ballon. C’est frustrant. On savait que cette défaite allait finir par arriver à Jean Dauger. Dommage… Félicitations à Yannick, il a su comment nous jouer. Tant mieux pour lui, tant pis pour nous. Sur le match, il n’y a rien à dire. On a été trop maladroits dans certaines phases de jeu et parties du terrain pour espérer mieux. Heureusement, on a encore notre destin en mains. Montpellier a perdu, on garde un peu d’avance. Je préfère être dans notre situation, mais on ne va pas pouvoir compter que sur les autres. Depuis le début, on sait quel est notre objectif, le maintien. Au moins c’est clair. À nous de tout faire pour garder ce club en Top 14. À nous de se resserrer au plus vite afin de basculer. Il faut assumer : quatre matches pour se sauver. Laisser la fatigue de côté, remontrer une bonne image au Racing (délocalisé à Auxerre) et répondre présent pour la réception de Perpignan."

Grégory Patat : "Il y avait une ambiance de cathédrale"

"On est tombés sur plus fort aujourd’hui. On aurait marqué le coup avec un autre prestation au Stade Français, mais ce n’est pas le cas. L’UBB a été meilleure sur les collisions, ils nous ont maintenus sous pressions. Un contre, deux joueurs qui ne se parlent pas (Tiberghien et Carreras). On parvient à réagir, mais contre des équipes de ce calibre-là, il faut garder ce rythme. Il aurait fallu faire une seconde mi-temps parfaite. Puis j’ai trouvé l’arbitre très sévère avec notre mêlée. On reprend l’essai juste derrière notre réaction en début de seconde et on sur-joue, on ne respecte plus le rugby face une équipe bien en place."

"Être à 18-3 à la mi-temps, face à une équipe programmée pour la dernière ligne droite, c’est très difficile. Il y avait une ambiance de cathédrale dans le stade. Nos supporters ont besoin de s’exciter et on a besoin d’allumer cette étincelle pour être accompagné. On partait de très loin. Bordeaux était en mode « pas marrant » et on a subi. Première défaite à Jean-Dauger en championnat, ce n’est rien. Les séries… ce qu’on garde à la fin, ce sont les trophées, le Brennus, la Coupe d’Europe. On est dans la lutte pour le maintien. C’est notre réalité. À nous de continuer à travailler. La pression, c'est pour les faibles. Si on commence à douter, c’est qu’on ne fait pas bien les choses. On garde de l’avance sur la zone rouge, on est encore décisionnaires. Il reste quatre matchs, 20 points sur la table… on a encore les clés."

"Il faut aussi regarder l’effectif des deux équipes… Il y a beaucoup plus d’expérience et de qualités en face. Des équipes comme l’UBB doivent rattraper des points. Tout le monde accélère. Mais on croit à ce qu’on fait. Le groupe est solide, le staff est en alignement avec les joueurs et s’il y a des choses qui ne vont pas, ils savent qu’ils peuvent nous le dire. On est certes sur une série négative… mais sur le contenu, on devait gagner la semaine dernière."

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