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Le ski alpinisme officiellement ajouté au programme des Jeux Olympiques d'hiver 2026, en Italie

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Le Comité international olympique (CIO) a annoncé ce mardi que le ski alpinisme serait au programme des JO de 2026, à Milan, en Italie. Réunis quelques heures, les membres du CIO ont voté à l'unanimité pour l'arrivée de cette nouvelle épreuve, alors que les JO de Tokyo s'ouvrent ce vendredi.

L'une des courses les plus mythiques du circuit mondial : la Pierra Menta (ici lors de la 30e édition, en 2015), elle se dispute en France, à Arêches-Beaufort, sur quatre jours et 10.000 mètres de dénivelé.  L'une des courses les plus mythiques du circuit mondial : la Pierra Menta (ici lors de la 30e édition, en 2015), elle se dispute en France, à Arêches-Beaufort, sur quatre jours et 10.000 mètres de dénivelé. 
L'une des courses les plus mythiques du circuit mondial : la Pierra Menta (ici lors de la 30e édition, en 2015), elle se dispute en France, à Arêches-Beaufort, sur quatre jours et 10.000 mètres de dénivelé.  © Maxppp - Thierry Guillot

La liste n'avait pas changé depuis l'introduction du snowboard, en 1998, aux JO de Nagano. Le ski alpinisme fera son entrée, en tant qu'épreuve olympique, lors des prochains Jeux Olympiques d'hiver de 2026. Le CIO l'a annoncé ce mardi, après une brève réunion de ses membres dans un hôtel de Tokyo, où s'ouvrent les Jeux Olympiques d'été, dans quelques jours. À l'unanimité, le ski alpinisme a été validé comme "sport supplémentaire", mais seulement en test et sans garantie d'être pérennisé.

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Discipline spectaculaire

Le ski alpinisme rejoint donc la liste officielle des quinze sports olympiques d'hiver. Cette discipline de montagne spectaculaire consiste à gravir et dévaler des itinéraires hors piste sur des skis légers, équipés de peaux de phoque, ou avec les skis dans le sac si la pente est trop raide. 

Cinq épreuves de ski alpinisme auront lieu : sprint et course individuelle hommes et femmes, plus un relais mixte. Ces épreuves départageront 48 qualifiés, qui entreront dans le quota global de 2.900 participants aux prochains JO d'hiver de 2026 qui seront célébrés en Italie, à Milan et Cortina d'Ampezzo. 

Soucieux de renouveler son audience, le CIO laisse désormais aux villes-hôtes des JO la possibilité de proposer de nouvelles disciplines, si elles sont à la fois "spectaculaires" et "culturellement pertinentes pour le pays hôte et au-delà". Le ski-alpinisme sera chez lui dans les Alpes, puisque les skieurs européens et notamment italiens monopolisent ses podiums mondiaux.

Pas de construction nécessaire, ni de site dédié

Autre avantage, le ski alpinisme ne nécessite ni nouvelle construction, ni site dédié, un critère important depuis que le CIO a décidé de limiter les investissements souvent trop coûteux, et donc dissuasifs, pour les villes-hôtes.

L'arrivée de ce sport pour montagnards aguerris, agiles et physiquement aussi affûtés que des traileurs, permet aussi à l'instance de suivre l'explosion récente de la pratique amateur, alors que le ski-alpinisme représente déjà "15% du marché de la neige et du ski", selon des estimations des fabricants citées par le CIO.

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