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Nantes : le retour de "La Dag", la course sans chrono mais avec sourire et pour la bonne cause

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Après trois ans d'absence en raison de la crise sanitaire, "La Dag", événement en hommage au kinésithérapeute historique du FC Nantes, fait son retour ce dimanche. Près de 1.500 participants sont attendus pour cette course "sans chrono ni classement" mais avec le sourire et pour une bonne cause.

La deuxième édition de "La Dag", course caritative en hommage à Philippe Daguillon, kinésithérapeute historique du FC Nantes, se déroulera ce dimanche entre la Jonelière et la Beaujoire. La deuxième édition de "La Dag", course caritative en hommage à Philippe Daguillon, kinésithérapeute historique du FC Nantes, se déroulera ce dimanche entre la Jonelière et la Beaujoire.
La deuxième édition de "La Dag", course caritative en hommage à Philippe Daguillon, kinésithérapeute historique du FC Nantes, se déroulera ce dimanche entre la Jonelière et la Beaujoire. © Maxppp - Romain Boulanger

C'est en regardant le casting de cette deuxième édition de "La Dag" que l'on comprend à quel point Philippe Daguillon, kinésithérapeute du FC Nantes pendant plus de trois décennies et décédé en 2018, était aimé et précieux. Dans son métier comme en dehors. De Jean-Claude Suaudeau à Antoine Kombouaré en passant par Landreau, Da Rocha ou encore Pignol et Baronchelli, plus d'une vingtaine d'illustres anciens Canaris seront à nouveau présents sur la ligne de départ, ce dimanche 25 septembre à La Jonelière. "Mais au-delà du travail, il y a l'homme", confie l'ex-milieu de terrain Vincent Bracigliano. Trois ans après l'édition inaugurale, deux parcours sont proposés et les bénéfices de cette course seront entièrement reversés à la recherche contre le cancer

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Près de 1.500 participants et un 12 kilomètres qui affiche complet

Du centre d'entraînement des Jaune et Vert à la pelouse de la Beaujoire, des fanas de course à pied au moins sportifs qui préfèrent la marche, "La Dag", c'est avant tout "passer un bon moment et contribuer à sa modeste façon à la lutte contre le cancer", résume le fils de l'ancien kiné emblématique, Eliot Daguillon. Une bonne excuse pour se lever un dimanche, enfiler ses chaussures, et aller suer. "Le mouvement, c'est la vie" avait pour coutume de dire Philippe Daguillon et près de 1.500 personnes vont encore le prouver soit sur le 12 kilomètres, complet depuis plusieurs semaines, ou alors sur le 6 kilomètres en marche rapide. 

Dans un monde où l'individualisme prime, on a quelqu'un qui ne pense qu'à l'autre.

"C'est vraiment Philippe qui est porteur de quelque chose, résume Vincent Bracigliano, son "grand pote" qui l'a connu à son arrivée. Il s'occupait systématiquement énormément de chaque joueur. Il était très précieux et très important pour nous. Quand on parle de Daguillon, on parle de quelqu'un qui vous a pris en main, qui s'est occupé de vous, qui vous a soigné et qui a fait en sorte que la tête suive. Dans un monde où l'individualisme prime, on a quelqu'un qui ne pense qu'à l'autre et ça, les joueurs ne l'ont pas oublié." Le collectif avant tout, l'ADN depuis toujours de la Maison jaune. 

"L'objectif n'est pas de faire un chrono, un classement, il n'y en a pas de toute façon" 

Lors de la première édition, près de 12.000 euros avaient été collectés. Les organisateurs espèrent que la cagnotte grimpera bien plus haut. Pas pour eux. Pour le fonds de dotation du CHU de Nantes qui pilote un projet de recherche contre le cancer des enfants. "C'est quelque chose qui nous touche tous, souffle Eliot. L'objectif n'est pas de faire un chrono, un classement, il n'y en a pas de toute façon sur la Dag, mais de passer un bon moment et d'avoir la chance de côtoyer des anciens joueurs hyper accessibles." Des actuels aussi puisque Sébastien Corchia et Denis Petrić sont annoncés présents, ce dimanche.

Et de rendre un nouvel hommage à un mec qui faisait l'unanimité. "C'était un moment chargé en émotion en 2018, avoue Eliot Daguillon, très impliqué dans l'organisation de cette course qu'il espère voir se pérenniser chaque année mais à une période différente. Il y avait beaucoup d'énergie positive, c'était vraiment à son image, tout en simplicité." Et toujours avec le sourire.

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