L'ASNL veut séduire de nouveaux partenaires pour résorber un déficit de plus de six millions d'euros

L'ASNL en opération séduction pour attirer des partenaires. Si le club va mieux sportivement avec une quatrième place en National et un maintien en troisième division quasiment acquis, la situation financière est moins reluisante, le championnat semi-pro n'étant pas adapté à un club de la dimension de Nancy. Ce jeudi 28 mars, l'AS Nancy Lorraine organisait une soirée devant une centaine de personnes, à la mairie de Nancy, pour faire le point sur la situation financière, l'organisation, et surtout convaincre les partenaires de s'engager.

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Collectivités et club font front commun

Sur l'estrade, Krishen Sud, l'actionnaire principal et président par intérim, Mathieu Klein et Hervé Feron sont ensemble. On échange des mots de remerciements, de confiance, pour montrer que le temps est désormais au beau fixe entre les collectivités et l'ASNL après des moments houleux ces dernières années.

Avant l'appel de fond,  c'est l'opération transparence pour montrer les mesures prises : restructuration, licenciements qui font d'ailleurs l'objet de procédures devant les prud'hommes, et réduction de la masse salariale à tous les étages. Le salaire global de l'équipe est passé de 170 000 à 135 000 euros, et le joueur le mieux payé est à 10 000 euros par mois. Cela n'empêche pas le déficit prévisionnel pour la fin de saison d'atteindre 6,3 millions d'euros, tout de même 1,2 million de moins que l'an passé. Pour l'an prochain, il baisserait encore à 5 millions.

Objectif Ligue 2 d'ici deux ans

Mais c'est encore trop, et cela apporte la preuve que l'ASNL n'est pas viable en National. L'objectif est donc la montée en Ligue 2 dans les deux ans, et en Ligue 1 dans les trois saisons suivantes. Pour cela, il faudra une équipe compétitive et des comptes plus équilibrés, d'où l'appel aux partenaires. Krishen Sud l'a répété : l'actionnaire ne pourra pas sortir cinq millions d'euros de sa poche chaque année pour passer la DNCG.