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INFO FRANCE BLEU - Le futur stade de Rouen doit être construit sur le terrain du parking du Zénith

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Le futur stade de Rouen, d'une capacité de 18.000 places, sera construit à l'emplacement de l'actuel parking du Zénith et du Parc des Expositions, lequel parking sera refait, en hauteur, juste à côté. C'est l'option privilégiée par la Métropole de Rouen.

Le stade Robert-Diochon aura bientôt un grand frère Le stade Robert-Diochon aura bientôt un grand frère
Le stade Robert-Diochon aura bientôt un grand frère © Radio France - Florent Vautier

En mai dernier, la Métropole de Rouen annonçait sa volonté de construire un nouveau stade à Rouen, plus grand et plus moderne que le stade Robert-Diochon. À ce moment-là, Quevilly-Rouen Métropole se maintenait sereinement en Ligue 2, le FC Rouen montait en National et le Rouen Normandie Rugby caressait de belles ambitions en Pro D2. Un an plus tard, le tableau est moins reluisant, QRM et le RNR sont relégables dans leurs divisions respectives et le FCR connaît des soucis financiers, qui seraient en passe d'être réglés.

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Diochon, un stade critiqué pour son état global

Pour autant, le projet n'est pas abandonné, et même sérieusement avancé. "Construire un stade, c'est à horizon huit à dix ans, donc la dynamique actuelle de nos clubs ne soit pas servir de levier de décision", nous expliquait en mai dernier le président de la Métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui évoquait alors "une nouvelle page" et "une nouvelle ambition pour le rugby et le football de haut niveau". Il faut dire que le stade Robert-Diochon, vétuste, ne permet pas aux trois clubs résidents de travailler sereinement.

Chacun, à son niveau, déplore cette infrastructure, inaugurée en 1914, et plusieurs fois partiellement rénovée. Il est en plus le stade le plus utilisé de France avec trois clubs de haut niveau résidents à l'année. Conditions d'entraînement, vestiaires, bureaux, un dirigeant d'un club rouennais le dit : "l'enceinte n'est pas à la hauteur d'une métropole comme celle de Rouen" et de clubs de Ligue 2, National ou de Pro D2.

Un terrain ciblé près du Zénith

La métropole s'est donc mise en quête d'un terrain pour construire ce nouveau stade. Neuf ont été identifiés. Un tient désormais la corde : celui situé à côté du Zénith et du Parc des expositions de Rouen, à l'emplacement de l'actuel parking, sur la commune de Petit-Couronne. Le stade, d'une capacité d’environ 18.000 places, devrait être érigé à cet endroit. Le parking, lui, sera reconstruit, en hauteur, entre le stade et les deux infrastructures, il sera utilisé pour les trois enceintes, avec, a priori, un risque de saturation lorsque des événements auront lieu dans plusieurs sites en même temps.

Cette zone coche toutes les cases : grande, facilement accessible en transports en commun et en voiture, elle appartient déjà à la Métropole et est déjà artificialisée. La question de la taille disponible revenait souvent sur les autres endroits évoqués, comme l'emplacement de l'actuel stade Mermoz, ou à Bois-Guillaume. Cela fait plusieurs semaines que l'endroit se détache, et une réunion de la commission sport de la Métropole, mardi 20 février au soir, l'a confirmé.

Un projet à horizon 2033

Il faudra encore se montrer patient avant de voir cette nouvelle enceinte. Le projet est désormais à horizon cinq à dix ans, indique Nicolas Mayer-Rossignol. L'avantage considérable est d'avoir déjà un terrain artificialisé et dont la Métropole est propriétaire, ce qui pourrait accélérer les choses. Le budget du stade est d'environ 100 millions d'euros.

Enfin, des questions restent en suspens, quel club résident occupera les lieux et qui restera au stade Diochon ? Cela dépendra des intérêts des clubs et des performances sportives à l'avenir, indique Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la Métropole de Rouen.

Induira-t-il une réorganisation des terrains d'entrainement pour chaque club ? Quid du projet de centre de formation de QRM, sachant que le futur stade sera à proximité immédiate des installations du Grand-Quevilly FC ? Nul doute que chaque club voudra avancer ses pions dans les mois et années à venir.

Plusieurs communes étudiées

Dans un communiqué de presse, diffusé au lendemain de cet article, le jeudi 22 février, la Métropole de Rouen confirme cette information, et précise plusieurs sites étudiés mais non retenus : l'hippodrome des Brûlins, à Saint-Aubin-lès-Elbeuf/Cléon, la ZAC de la Plaine de la Ronce, à Bois-Guillaume, la Petite Bouverie, à Rouen ou encore le Quartier Flaubert, à Rouen.

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