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Coupe de France : Lorient s'offre le droit de rêver

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En battant le Gazélec d'Ajaccio (3-0) en quart de finale de la coupe de France de football, Le FC Lorient s'est offert le droit de rêver à une première finale depuis 2002. Mais il faudra réaliser un exploit contre le Paris SG en demi-finale.

Philippoteaux et Paye (avec Rose à droite), deux ex-Dijonnais en paix
Philippoteaux et Paye (avec Rose à droite), deux ex-Dijonnais en paix © Maxppp - Nicolas Créach / Le Télégramme

Le FC Lorient ne répond pas toujours forcément présent quand il est attendu... A l'issue de son quart de finale de Coupe de France contre le Gazélec d'Ajaccio, on ne peut lui faire ce reproche. Chez lui, Lorient a fait régner un semblant de hiérarchie en éliminant le 18e de Ligue 1, à l'issue d'un match rendu facile à défaut d'avoir été totalement maitrisé.

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Le FCL ouvre le score dès la 10e minute de jeu grâce à Romain Philippoteaux, qui reprend une balle très mal dégagée par la défense corse. Face à un Gazélec très diminué par les absences, Lorient perd pourtant le fil du match, incapable de remonter les ballons et de trouver ses attaquants. Les Corses ont le ballon. Mais heureusement que le Gazélec, à l'expression collective très insuffisante, n'est que très rarement dangereux. Hormis par Boutaïb (14e), Ajaccio n'a pas d'occasions malgré de nombreux ballons dans la surface lorientaise.

Le bijou de Barthelmé

Juste avant la mi-temps, les Merlus réalisent le break, sans qu'on s'y attende. Filippi, averti sur le coup, offre un coup-franc aux Merlus. Mesloub trouve Jeannot seul. Ce dernier passe en retrait pour Barthelmé dont la frappe de l'extérieur du droit, à l'entrée gauche de la surface, accroche la lucarne opposée (2-0, 43e).

Deux minutes plus tard, Filippi est exclu à cause d'un croc en jambe grossier sur Waris (45e). Face à des Corses dans le gaz, le FCL fait de la seconde période une formalité. Jeannot touche le poteau à deux reprises (50e et 80e) et Paye clôt le score dans les arrêts de jeu, en envoyant dans le but un ballon, encore une fois, très mal relancé.

Philippoteaux : "Bien sûr qu'on y pense. Depuis les huitièmes, on y pense"

En marquant deux buts à des moments stratégiques, Lorient a su s'éviter des frayeurs. François Bellugou, le milieu des Merlus analyse : "de l'extérieur, sans se pencher sur le contenu, on peut penser que le match a été maîtrisé. Mais on n'a pas fait spécialement une bonne première mi-temps. Il y a eu pas mal d'approximations. Mais il y a des soirs où on est plus réaliste que d'autres. Ca a été le cas ce soir."

Il faudra un exploit pour voir le Stade de France

Lorient n'est plus qu'à 90 minutes de la finale, le rêve du Président Loïc Féry qui veut faire coïncider les festivités du 90e anniversaire du FCL, avec un premier match au Stade de France depuis la double finale de 2002. Il faudra, pour ça, éliminer le Paris SG au Moustoir, fin avril. Mais la perspective d'une finale fait rêver Romain Philippoteaux.

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Le 19 ou le 20 avril, contre Paris, le FCL aura aussi l'occasion d'exorciser, enfin, le souvenir de sa dernière demi-finale de coupe de France, qu'il avait perdu dans les grandes largeurs, en 2013, à Evian Thonon Gaillard (0-4, 0-3 à la demi-heure).

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