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BEST OF | Rocheteau, Larqué, Lopez, les frères Revelli... ce qui les a marqué en 1976

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Ce jeudi 12 mai 2016, l'équipe des Verts, ceux de la finale mythique de Glasgow en 1976, célébraient les quarante ans de ce match qui a forgé leur légende et celles des poteaux carrés. Quatre décennies plus tard, que retiennent-ils ? Leurs interviews exclusives sur France Bleu Saint-Étienne Loire.

Une équipe de légende, encore 40 ans après.
Une équipe de légende, encore 40 ans après. © Maxppp -

Dominique Rocheteau , toujours les "larmes aux yeux"

Dominique Rocheteau dit "l'Ange Vert" avait 21 ans en 1976. Il a passé 8 ans à l'ASSE entre 1972 et 1980. Il a marqué 56 buts en Vert. lessé, il entre seulement sur la pelouse de Glasgow pour les huit dernières minutes de la finale de 1976.

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Christian Lopez et Dominique Bathenay, la vraie émotion à Geoffroy Guichard plutôt qu'à Paris

Les deux défenseurs de 1976 se souviennent de ce match, de cette défaite bien sûr, toujours pas digérée, quarante ans après. Christian Lopez dit "Pépez" avait 23 ans en 1976. Défenseur central, il a été surtout marqué par la fin du match "quand on a perdu. C'est vrai qu'on a pas fait un grand grand match, mais une finale ça se joue. D'avoir perdu le match, c'est un coup sur la tête".  Un coup ressenti aussi par Dominique Bathenay, dit "Babat' ", poste défensif, 22 ans en 1976. "On est la seule équipe à avoir descendu les Champs, alors qu'on avait perdu...Cette image qui me reste c'est quand on est revenu au stade Geoffroy Guichard, et nous attendaient (...) C'est pour ç aussi qu'on fait du sport de haut niveau, pour avoir toutes ses émotions" .

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Les frères Revelli, Hervé et Patrick, "difficile de se faire un prénom"

On parle souvent des frères Revelli, les "frères Revelloche" comme les appellent affectueusement les autres joueurs de 1976. Mais s'ils nourrissent tous les deux des regrets sur cette finale de Glasgow, ils avouent aussi, 40 ans après, qu'il est "extraordinaire", mais parfois "difficile" de travailler avec son frère. Hervé Revelli, dit "Maspi" est le meilleur buteur de l'histoire du club avec 175 réalisations toutes compétitions confondues, "on nous associe toujours, on était surtout frères à l'ASSE". Patrick Revelli, dit "le Gaulois", à cause de sa moustache était attaquant lui aussi. "Jouer ensemble, c'était extraordinaire", reconnait-il, "on a cinq ans d'écart, c'est énorme. On dit se faire un nom c'est difficile, se faire un prénom, c'est encore plus difficile".

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Jean-Michel Larqué, nostalgique de cette époque de fraternité et de tolérance

Le capitaine des Verts en 1976, Jean-Michel Larqué, dit "Quélar", avait 29 ans à Glasgow. Il a marqué 106 buts en Vert entre 1966 et 1977. Mais ce dont il veut se souvenir, ce n'est pas le match de la finale "40 ans après, ça ne sert à rien", mais plutôt de cette fraternité entre les joueurs, de la convivialité avec le 12e homme, les supporters des Verts. "Les gens n'étaient pas sectaires, des supporters de Paris ou Marseille le mardi, pouvaient être supporters de Saint-Étienne le mercredi. Aujourd'hui c'est impossible".

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Jacques Vendroux, "Saint-Étienne était devenu le Raymond Poulidor du football ce soir-là"

Journaliste sportif sur France Inter, aujourd'hui directeur des sports de Radio France, il est l'homme qui a initié cette fameuse descente des Champs Élysées, à Paris, le lendemain de la défaite à Glasgow. A l'appel de France Inter, 150.000 supporters se retrouveront sur les Champs pour fêter les Verts : "ça a mis une pagaille ce soir-là, on ne pourrait pas refaire un truc comme ça en aujourd'hui".

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