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Une semaine avant le passage du Tour de France, 16.000 amateurs franchissent l'étape Annemasse - Morzine

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Le Tour de France comme s'ils y étaient ! Ce dimanche 9 juillet, à une petite semaine du passage du peloton professionnel en Haute-Savoie, 16.000 cyclistes amateurs venus du monde entier parcourent l'étape Annemasse - Morzine. Une formalité pour certains, un véritable enfer pour d'autres.

A l'arrivée à Morzine, c'est la fierté d'avoir terminé l'étape qui prime chez ces cyclistes amateurs A l'arrivée à Morzine, c'est la fierté d'avoir terminé l'étape qui prime chez ces cyclistes amateurs
A l'arrivée à Morzine, c'est la fierté d'avoir terminé l'étape qui prime chez ces cyclistes amateurs © Radio France - Corentin Wahu

Ils n'ont pas (ou plus) le niveau de Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar ou Julian Alaphilippe, mais ce dimanche 9 juillet, ils ont un peu pu se mettre dans leur peau ! 16.000 cyclistes amateurs étaient au départ de "l'Etape du Tour de France", une course suivant le même tracé que l'étape Annemasse Morzine que parcourra le peloton professionnel du Tour de France dans une semaine.

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Les participants sont partis par groupe de 1.000, un départ toutes les 7 minutes à partir de 6h45 du matin. Les plus aguerris, semi-professionnels pour certains, ont rallié l'arrivée un peu avant midi. C'est le français Artus Jaladeau qui l'a emporté chez les hommes et la tchèque Martina Sablikova chez les femmes.

Un parcours hors normes

Mais cette étape n'était pas une partie de plaisir pour tout le monde. "C'était un cauchemard sur la fin, j'ai du poser le pied à terre deux ou trois fois pour souffler un bon coup, confie le strasbourgeois Benjamin à son arrivée en un peu de 6h d'effort. Pourtant je fais un peu cyclisme en club, mais là, cette étape, c'est du solide."

Difficile de le contredire : 151,8 km, 5 cols répertoriés, et surtout le terrible col de Joux Plane (11,6 km à 8,5), pour terminer en beauté. "Joux Plane, c'est une vrai tannée ! Je suis bien content d'être arrivé", souffle Erwan après avoir passé la ligne à Morzine. Et comme si ce parcours dantesque ne suffisait pas, c'est sous un soleil de plomb et près de 35°C que les 16 000 participants ont couru.

Dans la peau des pros

Alors à l'arrivée, c'est un sentiment de fierté qui prime chez Serge, 56 ans, venu de Carcassonne : "On repart épuisé, mais surtout la tête pleine de souvenirs, c'est incroyable de vivre ce genre de chose ! Nous les amateurs, on n'a pas l'habitude d'avoir la route fermée pour nous tout seuls, avec du public qui nous encourage au bord. J'ai déjà hâte de la prochaine édition."

Pas sûr que tout le monde ait le courage de revenir lors des prochaines éditions. Les derniers coureurs, attendus vers 20h ce dimanche soir et qui auront mis près de 12h à terminer le parcours, se satisferont très probablement d'avoir réussi cet exploit au moins une fois.

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