Basket : 8e de finale aller pour Basket Landes ce jeudi soir en Turquie

Eurocup, la suite ! C’est la 2e fois en trois participations consécutives européennes que les landaises accèdent à ce niveau de compétition continentale. Elles avaient été éliminées en 8e il y a deux ans lors d’un duel franco-français par Arras. L’avantage est que, cette année, EBL joue son 1er match à l’extérieur et recevra dans une semaine à Mitterrand. Un match à suivre en direct sur France Bleu Gascogne.

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Battues vendredi dernier en Ligue à domicile par Villeneuve d’Ascq, les landaises doivent se recentrer sur l’Eurocup immédiatement. Et resserrer les boulons. Le 2e quart temps catastrophique à Laloubère d’EBL doit être rangé au fond du grenier gascon. Il faut tout de suite retrouver de l’efficacité dans les tirs et de la réactivité dans les rebonds défensifs notamment.

La citadelle turque n'est plus imprenable

Tarsus terre brûlante, dans le chaudron turc l’ambiance sera électrique, le public y est respectueux, certes, mais déchainé. Les filles d’Olivier Lafargue vont devoir passer la surmultipliée. Lors du tour préliminaire, les turques s’étaient inclinées à domicile face à Minsk, la citadelle n’est donc pas imprenable. Reste Tarsus, Tarse - en français ça cause un peu plus - cité antique de Cilicie, face à Chypre, au sud-est de la Turquie, sur les bords de la Méditerranée, station balnéaire et historique, plus de 200 000 habitants et donc son équipe de basket, le Tarsus Beledye Spor Kulübü, la crème d’un puissant et très riche club omnisport.

Les filles de Tarsus pourtant sont avant-dernières de leur championnat domestique, trois victoires seulement en 15 rencontres. L’affaire est prenable pour Basket Landes à condition d’y mette rigueur, vitesse et efficacité.

Delisha Milton Jones, à surveiller de près

"Mefiat " toutefois ! Le turc est argenté, l’effectif solide. Quatre américaines dont une naturalisée, une kazakh pas maladroite naturalisée elle biélorusse, rodée aux joutes, et un bataillon d’autochtones pas manchotes. L’équipe est mûre tendance âgée mais avec cependant quelques qualités à ne pas sous-estimer.

A commencer par son phénomène : Delisha Milton Jones. L’ailière d’1,91m n'est pas loin de la légende. Celle qui aura 40 ans en septembre a un CV de folie ! Universitaire en Floride, deux titres professionnels américains avec Los Angeles, deux titres olympiques, deux autres mondiaux, et deux fois vainqueur de l’Euroligue. Et cette saison encore, une moyenne de 21 points, huit par match pour plus de 35 minutes sur le parquet. Ca c’est fait. Evidemment, la très belle black est à surveiller de près.