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La survie de l'abattoir Gad de Lampaul : le maire de Landivisiau évoque un industriel du secteur légumier

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Georges Tigréat, maire UMP de Landivisiau et président de la communauté de communes affirme connaitre le nom d'un industriel du secteur légumier, en mesure de tendre la main à la Cecab pour restructurer les activités légumières et de viande. La Cecab dément catégoriquement cette information

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Le point sur le dossier Gad SAS.

Georges Tigréat, maire  UMP de Landivisiau et président de la communauté de communes affirme connaitre le nom d'un industriel du secteur légumier, en mesure de tendre la main à la Cecab pour restructurer les activités légumières et de viande.  La Cecab dément catégoriquement cette information et précise que l’hypothèse serait d’ailleurs impossible au regard du statut coopératif de la Cecab.

Hier, les administrateurs judiciaires de Gad SAS ont publié un communiqué qui précise qu’ « à ce stade de la procédure, le projet de plan de redressement ressort comme la seule solution susceptible d’être soumise au tribunal. » La prochaine audience au tribunal de commerce de Rennes est fixée au 18 septembre.  La période d’observation a été prolongé jusqu’au 16 octobre. Le plan de continuation que tente de boucler la Cecab prévoit  de fermer l'abattoir de Lampaul qui emploie 850 salariés dans le Nord Finistère, avec un possible reclassement pour 300 personnes  sur le site de Josselin dans le Morbihan. L’objectif est de sauver 950 emplois à Josselin.  Selon le communiqué des administrateurs judiciaires, ce projet repose « sur différentes hypothèses qui méritent d’être validées, à savoir la renégociation de l’endettement et la sécurisation des approvisionnements. »

Selon nos informations (sources officieuses), Prestor, la 3° coopérative porcine de France et actionnaire de GAD SAS ne s’est toujours pas engagée sur un volume d’approvisionnement dédié à Josselin. Or, c’est un point important du plan construit par la Cecab.

En ce qui concerne le financement du plan de continuation, la Cecab indique avoir obtenu les financements à hauteur de 35 millions de la part de ses partenaires bancaires .

Dans le Nord Finistère, le maire de Landivisiau Georges Tigreat, s’interroge sur le fait que les travaux de dépollution du site de Lampaul (désamiantage de l’abattoir après fermeture)  ne sont  pas pris en compte dans le plan de continuation.  Selon lui, les murs appartiennent à la société Jarlot dont la Cécab est le principal actionnaire. Il affirme que la Cecab demande à l’Etat de fermer les yeux sur ce point.

Le maire de Landivisiau craint que la Cecab soit dans une impasse juridique et financière,   avec un effet de contagion sur la caisse régionale du Crédit Agricole du Morbihan. Il indique se baser sur les informations collectées par le cabinet qu’il a mandaté, à savoir KPMG. Hier, nous avons sollicité en vain une réaction de la banque. La Cecab réaffirmait hier soir avoir obtenu des financements bancaires à hauteur de 35 millions d’euros.

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