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Un premier "superchargeur" de voiture électrique installé près de Tarbes

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La communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées et le syndicat départemental d'énergie ont inauguré ce mercredi 7 décembre le tout premier "superchargeur" des Hautes-Pyrénées : une borne pour recharger un véhicule électrique en seulement une demie heure.

Le "superchargeur" a été installé sur l'aire de covoiturage de Tarbes-Est, à Séméac Le "superchargeur" a été installé sur l'aire de covoiturage de Tarbes-Est, à Séméac
Le "superchargeur" a été installé sur l'aire de covoiturage de Tarbes-Est, à Séméac © Radio France - Flore Catala

Le département des Hautes-Pyrénées se dote de son tout premier "superchargeur" de voiture électrique. Une borne a été installée à Séméac, à la sortie de l'autoroute A64, sur l'aire de covoiturage Tarbes-Est. Une borne a été inaugurée ce mercredi 7 décembre en présence du maire de Tarbes et président de l'agglomération Gérard Trémège, ainsi que des dirigeants et représentants du syndicat départemental d'énergie (SDE).

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Cette nouvelle installation vient renforcer l'offre de rechargement électrique dans le département. Dans les Hautes-Pyrénées, il y a environ une centaine de bornes classiques, qui rechargent un véhicule en deux ou trois heures. S'ajoute désormais ce "superchargeur", qui lui est plus efficace : il regonfle à bloc une voiture en moins de 30 minutes. "Aujourd'hui les besoins ont évolué" indique le maire de Tarbes Gérard Trémège. "On va vers le développement des véhicules électriques. Aujourd'hui, 14% des voitures achetées en France sont électrique".

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Trois "superchargeurs" entre Tarbes et Lourdes

S'il est le tout premier dans le département, ce "superchargeur" ne sera pas le dernier, puisque deux autres vont être installés début 2023 dans l'agglomération. Un à Tarbes, au Parc des Expositions, l'autre à la gare de Lourdes. L'installation d'une seule de ces bornes coûte environ 80 000 euros (79 000 d'installation, et quelques milliers d'euros en cas de besoins de réparation). Le financement du "superchargeur" est partagé entre différents acteurs du territoire. La communauté d'agglomération paye le plus gros morceau, 33 000 euros. Il y a aussi le syndicat départemental qui met la main à la poche, ainsi que le département, l'Etat, et le groupe Enedis.

Trois bornes de superchargeur à ces prix-là, ça fait un budget de près de 300 000 euros, de quoi s'interroger sur la rentabilité d'une telle installation. Même si l'électrique se développe de plus en plus, beaucoup de Haut-pyrénéens roulent encore avec des voitures à moteur thermique. "Sur le département, on a aujourd'hui entre 1 500 et 2 000 véhicules électriques, pour 150 000 véhicules thermiques " explique Patrick Vignes, le président du syndicat départemental d'énergie, "Ces superchargeurs en fait ne sont pas vraiment faits pour les gens du départements, c'est fait tout simplement pour le passage".

Construire un réseau

C'est donc surtout une clientèle en transit qui est visée par ces nouvelles bornes, c'est-à-dire ceux qui sont de passage et font beaucoup de kilomètres explique Jean-Claude Piron, vice-président de la communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées : "Ceux qu'on va capter, c'est toute une clientèle qui arrive dans les Hautes-Pyrénées, par exemple ceux qui arrivent de Bordeaux et vont à Lourdes, ils auront déjà fait 250 à 300 km, il faudra qu'ils rechargent avant de passer leur semaine de vacances, avec des charges à l'aller et au retour". Ces bornes servent alors à  de créer un réseau efficace, pour rendre le territoire plus attractif.

Le but de ces "superchargeurs", en plus des bornes déjà existantes ou en cours d'installation, c'est donc que les Hautes-Pyrénées ne deviennent pas une zone blanche pour les voitures électriques. Mais il y a aussi, dans l'effort de construction d'un réseau cohérent pour le département, et plus largement la région Occitanie, une volonté d'anticiper sur les pratiques et les désirs de demain. "Il y a des gens qui hésitent avant d'acheter un véhicule électrique, parce qu'ils se demandent où ils pourront aller recharger leur véhicule" explique Gérard Trémège. En installant plus de bornes, et des "superchargeurs" plus efficaces, les acteurs du territoire incitent aussi les conducteurs à passer plus facilement à l'électrique. "On répond à toutes les sollicitations possibles" conclut le maire.

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