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Pourquoi tous ces vols déroutés à l'aéroport de Nantes Atlantique ?

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Encore une fois ce dimanche soir, plusieurs vols n'ont pas pu atterrir à l'aéroport de Nantes-Atlantique alors que les conditions météo n'étaient pas particulièrement mauvaises. Nous avons voulu comprendre pourquoi.

Aéroport de Nantes-Atlantique, à Bouguenais (Loire-Atlantique), en juin 2019. Aéroport de Nantes-Atlantique, à Bouguenais (Loire-Atlantique), en juin 2019.
Aéroport de Nantes-Atlantique, à Bouguenais (Loire-Atlantique), en juin 2019. © Radio France - Pascal Roche

Comme à deux reprises à la mi-janvier, plusieurs vols n'ont pas pu atterrir à l'aéroport de Nantes-Atlantique, ce dimanche soir. Au total, une demi-douzaine d'avions n'ont pas pu arriver à destination. Pourtant, les conditions météo n'étaient pas particulièrement mauvaises : pas de tempête ni de brouillard. Alors, que s'est-il passé ?

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C'est en fait la combinaison de trois facteurs. D'abord, la météo : quand le vent vient de l'ouest, comme c'était le cas ce dimanche soir, les avions atterrissent par le nord, en survolant Nantes. Or, dans ce sens-là, il n'y a pas de système de guidage de haute précision (ILS) implanté au niveau de la piste. Et dans cette configuration, les pilotes doivent voir le début de la piste pour pouvoir atterrir.

Le vent ne chasse pas les nuages

S'il n'y a pas ce système de guidage dans ce sens, c'est parce qu'en général, le fort vent d'ouest chasse les nuages. Mais pas dimanche soir, comme à plusieurs reprises cet hiver, explique un représentant du syndicat des pilotes Air France-Transavia. Nantes-Atlantique n'est d'ailleurs pas le seul aéroport à n'avoir de système de guidage que d'un seul côté de sa piste. C'est le cas de plusieurs autres aéroports français, au contraire de ce qui se fait, par exemple, aux États-Unis.

Un changement des règles d'atterrissage

S'ajoute à cela un changement au niveau des règles d'atterrissage qui a été décidée, depuis quelques mois, par les services administratifs et qui impose aux pilotes de décider 90 mètres plus haut s’ils peuvent atterrir ou non. Cela veut dire qu’en cas de temps couvert, avec des nuages relativement bas, il y a davantage de possibilités qu’une couche nuageuse cache la piste. Or, si les pilotes ne la voient pas, ils ne peuvent pas atterrir et sont alors tenus de se dérouter.

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