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Plus de 30.000 personnes inscrites pour covoiturer avec l'appli Klaxit dans la métropole de Montpellier

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Mise en place pour tous les habitants de la métropole de Montpellier depuis mars 2022, l'appli de covoiturage Klaxit permet d'assurer entre 1.500 et 2.000 voyages chaque jour. Le passager ne paye rien, c'est la Métropole qui paye le conducteur. Jusqu'à 150 euros par mois de pouvoir d'achat en plus.

Covoiturage (illustration) Covoiturage (illustration)
Covoiturage (illustration) © Maxppp - Bruno Levesque

Lancée en 2021, d'abord réservée aux entreprises, l'appli de covoiturage Klaxit est généralisée à tous les automobilistes depuis mars 2022 dans la Métropole de Montpellier. L'occasion de faire un premier bilan. 31.500 personnes inscrites, 535.000 trajets cumulés, 900 nouveaux utilisateurs chaque mois, 1.500 à 2.000 trajets par jour.

Le principe est simple, une appli pour proposer un trajet du quotidien ou pour en chercher un comme l'appli BlablaCar qui elle fonctionne pour les trajets longues distance. Mais là, le passager ne paye rien, c'est gratuit ! Et le conducteur est rémunéré. "C'est l'un des leviers majeurs de ce dispositif, c'est qu'il est gratuit. La Métropole de Montpellier finance cette gratuité pour tous les habitants  et ce dispositif permet d'être rémunérateur pour les conducteurs, ça veut dire que si vous covoiturez tous les jours de la semaine, matin et soir, vous pouvez avoir un gain de pouvoir d'achat à la fin du mois, de l'ordre de 150 euros." explique Julie Frêche, vice présidente à la Métropole de Montpellier en charge des transports.

La Métropole a déjà débloqué deux millions d'euros depuis sa mise en place, l'État devrait abonder ce budget à hauteur de 500.000 euros.

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Les usagers utilisent Klaxit pour faire du covoiturage essentiellement sur des trajets de 15 kilomètres en moyenne, des trajets qui sont peu ou mal desservis par les transports en commun. "Quand on habite, par exemple à Sussargues, à Restinclières, à Saussan ou à Fabrègues. on n'a pas forcément une offre bus hyper cadencée comme dans le centre ville de Montpellier où on a un tram toutes les six ou huit minutes. Donc là, le covoiturage, il s'applique parfaitement à des territoires qui sont peu denses." ajoute Julie Frêche.

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Le succès du système vient aussi du fait que l'appli Klaxit identifie des points de rendez-vous simples, pratiques, faciles d'accès sur les trajets des conducteurs, des endroits qui ne sont pas forcément des aires de covoiturage officielles, mais où les automobilistes peuvent facilement se retrouver.

70% des usagers utilisent Klaxit pour aller à  Montpellier depuis une commune qui n'est pas dans la Métropole. Les agglo du Pays de l'Or et de Sète ont donc rejoint le dispositif pour participer aussi à la rémunération des conducteurs. Des négociations sont en cours avec d'autres intercommunalités autour de la Métropole.

Pour Julie Frêche, le covoiturage avec Klaxit est déjà un énorme succès, même si on peut évidemment faire mieux encore. Il présente tous les avantages. "On augmente le pouvoir d'achat à la fin du mois et ça participe aussi à la protection de l'environnement, à l'amélioration de la qualité de l'air. Parce que moins il y a de voitures, moins il y a d'émissions, moins il y a de congestion."

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