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Nantes : les prix des abonnements Naolib revus à la hausse mais toujours inférieurs à ceux de 2020

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Les usagers des transports en commun nantais paieront un peu plus cher leur abonnement, dès le 1er juillet. Confrontée à l'explosion des prix de l'énergie, la métropole a acté, ce vendredi, une hausse d'environ 2.5% de ses tarifs, hors ticket à l'unité. La majorité la justifie et assume ce choix.

Le prix des abonnements aux transports en communs nantais va augmenter d'environ 2.5%, dès le 1er juillet prochain. Le prix des abonnements aux transports en communs nantais va augmenter d'environ 2.5%, dès le 1er juillet prochain.
Le prix des abonnements aux transports en communs nantais va augmenter d'environ 2.5%, dès le 1er juillet prochain. © AFP - Barnard Jaubert

Il faudra dépenser 14 euros supplémentaires pour "l'offre illimitée" ou encore débourser 2 euros de plus pour un abonnement mensuel à Naolib. Votée ce vendredi en conseil métropolitain, la hausse des tarifs - hors ticket à l'unité, entrera en vigueur au 1er juillet dans les transports en commun de l'agglomération nantaise.

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"On est sur un coût d'énergie supplémentaire de plus de 13 millions d'euros cette année, contextualise Fabrice Roussel, premier vice-président de Nantes Métropole. On a donc fait le choix d'augmenter certains tarifs mais cette hausse sera inférieure à celle de l'inflation, autour de 2.5%." Une majoration des prix à toutefois mettre en perspective avec la grille tarifaire d'avant 2020.

Financer la densification du réseau

La décision est assumée, d'autant que l'agglomération va voir "l'offre de transport croître de 180.000 kilomètres à la rentrée, il y a donc un service supplémentaire qui est proposé", poursuit le maire de La Chapelle-sur-Erdre. Elle concerne notamment l'augmentation des fréquences des Navibus sur la ligne 1, des tramways entre François-Mitterrand et Facultés de la mi-mai à fin juin ou encore du renforcement des fréquences sur les lignes E1 et E8.

Pour financer ces nouveautés, la métropole aurait pu faire le choix de dire stop à la gratuité des transports le week-end qui la prive d'environ 10 millions d'euros de recettes par an. "La gratuité a porté ses fruits, balaie Fabrice Roussel. Et il faut également se rappeler que lorsqu'on a mise en place la gratuité, on a baissé le prix des abonnements de 20%." De 616 euros en 2020, l'abonnement annuel était passé à 493 euros l'année suivante, une promesse de campagne de la maire de Nantes, Johanna Rolland. De quoi tenter de faire passer la pilule à ceux qui débourseront 539 euros, au 1er juillet pour profiter des bus, navibus et tramways en illimité.

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