Les "nids d'autruches" fléau des deux-roues à Angoulême

Les travaux de voirie pèsent lourdement sur les budgets des collectivités locales. A Angoulême, la question des nids de poules est plus que sensible : avec la pluie de ces dernières semaines, la détérioration du bitume s'est aggravée dans le centre ville. L'association des "Motards en colère" en fait une cible prioritaire pour leur sécurité. De nouvelles techniques de réparation du bitume sont en cours depuis plus d'un an : la thermo-réparation pour réparer localement avec du bitume chaud, ou l'enrobé projeté pour des surfaces plus importante. Avec un simple fourgon, deux personnes, et des matériaux recyclés, ces chantiers sur une courte période, coûtent moins cher que des travaux d'envergure. La mairie d'Angoulême explique que beaucoup de retard a été pris, ces dernières années, dans les travaux de voirie, et que, malheureusement, par endroits, la chaussée s'abîme à nouveau, même quand elle a été rénovée il y a dix ou vingt ans.

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"Regardez l'ornière, là, ça fait cinq à six mètres de long. Vous mettez la roue de la moto dedans, vous êtes obligé d'y rester, autrement vous tombez. Quand je roule à moto, je regarde un peu tous les dangers qu'il y a autour de moi, et ça en fait partie" (Didier Bourdeau, "Motard en colère")

"C'est vrai qu'on n'a pas été gâtés sur ces derniers mois, du fait de l'infiltration d'eau dans les voiries. Ce qui augmente potentiellement les nids-de-poules qui deviennent des nids-d'autruches. Notre passé fait qu'on a eu un manque d'investissements durant de nombreuses années, et donc on essaie d'y pallier et de refaire les voiries au fur et à mesure, et puis les phénomènes météorologiques surtout ne nous aident pas" (Guillaume Chupin, adjoint au maire d'Angoulême chargé de la vie quotidienne"