Fin de 4 ans de travaux pour rendre accessible la gare de Saint-Quentin en Yvelines

C'est un coup de neuf qui touche enfin à son but. Après quatre ans de travaux, la gare de Saint-Quentin en Yvelines - Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) a quasiment son allure définitive. Ses trois quais, desservis par le RER C et les Transiliens N et U, sont désormais accessibles aux personnes en fauteuil roulant, ainsi qu'à tous les voyageurs pour qui la marche est difficile.

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Pour faciliter la circulation dans la gare, des percées ont été réalisées au milieu des quais afin de créer trois ascenseurs connectés au passage souterrain mais également à la passerelle surplombant les voies. Des portiques de dernière génération ont été installés et un meilleur système de guidage fixé au sol pour les personnes mal ou non-voyantes.

L'autre nouveauté de ce grand lifting à 55 millions d'euros est la pose de quatre tapis roulants inclinés entre les quais et la passerelle enjambant les voies. Ces "travelators" doivent non seulement éviter la congestion de la gare aux heures de pointe mais, surtout, faciliter la vie des voyageurs chargés de valises ou d'une poussette. "On en est très fiers car c'est la première fois que ce système est installé en dehors de l'aéroport Charles de Gaulle et des grandes gares parisiennes", a insisté Valérie Pécresse.

Ces nouveaux équipements ne garantissent pourtant pas une totale autonomie aux voyageurs en fauteuil roulant. Pour monter à bord de certains trains, à plancher haut, ils auront besoin de l'aide d'un agent RATP. "Dans ce cas, je considère que la gare n'est pas accessible", peste Franck Maille, le représentant accessibilité de l'association APF France Handicap.

45% de gares accessibles d'ici l'été

L'accessibilité de la gare de Saint-Quentin en Yvelines était un point crucial du plan de transports des JO. L'agglomération va accueillir quatre sites de compétition, notamment le BMX sur la colline d'Élancourt. D'ici l'été, une vingtaine de gares supplémentaires seront également rendues accessibles sur le réseau Transilien. "L'objectif c'est d'atteindre 174 sur 395" (45%), précise Pierre Labarthe, le directeur exécutif de SNCF Gares & Connexions en Île de France. Au-delà des JO, il souhaite rendre accessible 200 gares au total, "soit 1 sur 2, mais cela doit couvrir 80% du trafic", appuie-t-il tout en reconnaissant que l'autre moitié du réseau restera pour le moment inaccessible.