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En patrouille avec la brigade de sécurisation des transports en commun à Grenoble

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Une semaine après des tirs d'arme à feu sur un bus à Echirolles, au sud de Grenoble, la présence policière est renforcée sur le réseau M Tag. Reportage avec la Brigade de sécurisation des transports en commun (BSTC) créée en janvier 2024.

Depuis sa création, au mois de janvier, la brigade de sécurisation des transports en commun grenoblois est composée de trois à six agents. Depuis sa création, au mois de janvier, la brigade de sécurisation des transports en commun grenoblois est composée de trois à six agents.
Depuis sa création, au mois de janvier, la brigade de sécurisation des transports en commun grenoblois est composée de trois à six agents. © Radio France - Cécile Da Costa

La police occupe le terrain à Grenoble. Une semaine après les tirs visant un bus stationné à l'arrêt Comboire, à Échirolles au sud de Grenoble, les patrouilles sont multipliées sur la ligne C7, où l'agression a eu lieu, mais aussi la ligne C5, jugée "sensible". Depuis cet incident, la préfecture s'engage aussi à renforcer la Brigade de sécurisation des transports en commun (BSTC). Depuis sa création, au mois de janvier, cette brigade agit à bord et aux alentours des transports en commun de l'agglomération grenobloise, que ce soit les bus, les tramways et les gares SNCF.

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Composée de trois à six agents de la police nationale, elle devrait passer à dix ou quinze fonctionnaires au mois de septembre, après les Jeux olympiques et paralympiques. "Pour le moment, on travaille sur des jours particuliers, avec des horaires particuliers", explique Julien, responsable de la brigade. "Le fait d'avoir des effectifs plus importants permettra d'être présents dans beaucoup plus de transports en communs en même temps et sur une période horaire beaucoup large."

La BSTC, brigade de sécurisation des transports en commun grenobloise, patrouille aussi aux abords de la gare et de la gare routière.
La BSTC, brigade de sécurisation des transports en commun grenobloise, patrouille aussi aux abords de la gare et de la gare routière. © Radio France - Cécile Da Costa

"Je ne suis pas tranquille dans les transports, combien de fois je me suis faite insultée ?"

La brigade est d'abord là pour être visible pour rassurer les usagers et dissuader de potentiels délinquants. Une présence qui soulage Marcelle, qui voyage souvent en tramway. "Je trouve ça bien, moi je ne suis pas tranquille dans les transports. Combien de fois je me suis faite insultée ? 'Allez la vieille, ne t'assoie pas là', c'est pas normal", fustige-t-elle. Kader, lui, est chauffeur de bus depuis cinq ans chez BlablaCar. Les patrouilles de la police devant la gare routière calment les ardeurs de certains, selon lui : "Quelques fois on a affaire à des individus incontrôlables. Bien sûr qu'il faut une présence policière de temps en temps, ça calme les plus excités".

Depuis sa création, la brigade a interpellé 28 personnes. Seize d'entre elles ont été verbalisées pour détention de stupéfiants. La mise en place de la BSTC a permis d'augmenter de 40% le nombre de patrouilles dans les transports en commun par rapport à l'an dernier. Des équipes de police "classiques" continuent, elles aussi, d'arpenter le réseau M Tag.

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