Des militants écologistes devant la gare de Brest pour réclamer des trains de nuit

Un train de nuit Brest-Genève ou Brest-Barcelone, c'est le rêve de Julien Trottier. Ce militant, coordinateur du groupe local de Greenpeace à Brest, est à l'origine du rassemblement organisé vendredi soir devant la gare. Une vingtaine de personnes y ont pris part, certaines en pyjama et avec des oreillers. Des actions symboliques qui vont se multiplier cet hiver dans toute la France, à l'appel du collectif Oui au train de nuit !

ⓘ Publicité

Urgence climatique

"Dans les années 70, je prenais le train de nuit le vendredi soir de Brest pour aller à Paris, on arrivait tôt le matin pour un long week-end, c'était super", se souvient Julie, une retraitée devenue éco-activiste. Pour Julien Trottier, cette façon de voyager "mêle l'utile à l'agréable : on réduit notre empreinte carbone, et on optimise notre temps puisqu'on se déplace en dormant. Donc même si c'est plus long que l'avion, on n'a pas perdu de temps", explique l'organisateur brestois. Qui appelle le gouvernement à relancer ces trains, au nom de l'urgence climatique.

Quatre nouvelles lignes nocturnes ont été inaugurées en décembre dernier, toutes au départ de Paris. Mais l'Etat ne prévoit pas de nouveaux investissements avant… 2029, invoquant une demande jugée trop faible. "On veut montrer aux pouvoirs publics qu'il y a justement une demande, dit Sophie Guézennec, référente transport au sein du groupe local de Greenpeace à Brest. Tous les gens qui sont sensibles à la problématique environnementale et climatique voudraient pouvoir prendre le train, c'est le moyen de transport qui émet le moins de gaz à effet de serre".

Une action similaire est prévue le 31 janvier à 18h en gare de Quimper.