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Dans le Loiret, le schéma de mobilités douces va développer les points de transports multimodaux

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Le conseil départemental du Loiret continue de mettre l'accent sur les mobilités douces. Il va développer d'ici 2040 des "point nœuds multimodaux". Le premier verra le jour sur l'aire de covoiturage de Châteauneuf-sur-Loire, à la sortie de la Tangentielle. Début des travaux prévus dans deux ans.

L'aire de covoiturage de Châteauneuf-sur-Loire et ses 48 places, affiche complet quasiment tous les jours L'aire de covoiturage de Châteauneuf-sur-Loire et ses 48 places, affiche complet quasiment tous les jours
L'aire de covoiturage de Châteauneuf-sur-Loire et ses 48 places, affiche complet quasiment tous les jours - Lydie Lahaix

Réduire la dépendance des Loirétains à la voiture et développer les modes de transports doux, covoiturage, train, vélo : c'est clairement l'objectif du Département du Loiret qui veut mailler le territoire de plateformes intermodales. Une cinquantaine sont prévues à l'horizon 2040, pour permettre aux automobilistes de repenser leurs déplacements du quotidien, notamment et surtout les trajets domicile-travail .

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Châteauneuf-sur-Loire sera la première. Elle sera située sur le rond-point à la sortie de la RD 2060, face au futur lycée. Elle sera aménagée sur l'actuelle aire de co-voiturage, dont la capacité de stationnement va doubler car elle est victime de son succès, elle est quasiment à saturation tous les jours. De 48 places actuellement, cette aire de stationnement  passera à une centaine de places. Les travaux débuteront en 2025. Et elle offrira alors aux usagers, tout un tas d'autres services.

Le nombre de places de stationnement sera multiplié par deux et il y aura plein d'autres services
Le nombre de places de stationnement sera multiplié par deux et il y aura plein d'autres services - Lydie Lahaix

Automobilistes, cyclistes, scolaires, chacun y trouvera ce qu'il cherche explique Marc Gaudet, le président du conseil départemental. "Il y aura une bagagerie pour laisser son vélo à la journée en toute sécurité, des casiers pour les motards, il y aura des bornes de recharge pour les véhicules et pour les vélos électriques, ou encore simplement pour recharger son téléphone portable".

Marc Gaudet parle d'un véritable point névralgique "qui pourra mêler les véhicules particuliers, le transport par cars, la voie ferroviaire (dans la perspective d'une réouverture au trafic SNCF de la ligne Orléans-Châteauneuf) et pistes cyclables".

Chaque Loirétain sera à moins de 10 kilomètres d'un point-nœud

Vice-président au Département chargé des Mobilités, Hervé Gaurat détaille le principe de ces points-nœuds multimodaux. "On peut arriver en voiture et repartir en transports en commun, ou arriver en vélo et repartir en co-voiturage ou repartir avec un véhicule par exemple mis en location".

59 points à l'horizon 2040

C'est un point de rassemblement, "l'idée est que ces équipements soient situés par exemple à moins de 6 kilomètres d'un collège pour favoriser les déplacements des élèves en vélos et en toute sécurité". L'idée aussi c'est qu'ils soient à proximité des habitations, pour développer le vélotaf"Hier les gens avaient l'habitude de prendre leurs voitures pour tout, mais demain il faut que l'on arrive à se déplacer autrement".

Le Département envisage une cinquantaine de points-noeuds multimodaux d'ici à 2040
Le Département envisage une cinquantaine de points-noeuds multimodaux d'ici à 2040 - Lydie Lahaix

Marc Gaudet conclue alors "encourager le covoiturage et l'autopartage est aujourd'hui indispensable, cela permet de faire des économies de carburant et c'est aussi aller dans le sens de l'Histoire, nous allons sur le transport collectif parce que nous avons le besoin de réduire la circulation automobile sur les routes départementales".

L'objectif du Département est d'avoir d'ici à 2040 sur l'ensemble du territoire du Loiret, 59 points noeuds multimodaux avec des niveaux de services différents, la plupart seront beaucoup plus petits qu'à Châteauneuf-sur-Loire. La collectivité consacre aux mobilités douces, la somme de sept millions d'euros chaque année.

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