Passer au contenu

La région Grand Est rachète des voies ferrées à la SNCF en Alsace et dans les Vosges

Par

C'est une information France Bleu Alsace. La région Grand Est va récupérer des lignes ferroviaires à la SNCF pour pouvoir elle-même les remettre en état en Alsace et dans les Vosges. Quinze lignes sont concernées, celles qui vont être ouvertes à la concurrence.

Un TER sur les lignes du Grand Est Un TER sur les lignes du Grand Est
Un TER sur les lignes du Grand Est © Maxppp - Franck Kobi

Après un premier tronçon dans les Vosges, entre Nancy et Contrexéville, la Région Grand Est vient d'avoir un nouveau feu vert de la commission européenne pour récupérer quelques 150 kilomètres de voies en Alsace sur les lignes de la Bruche et du Piémont, entre Molsheim-Epinal et Sélestat. Un projet identique est envisagé sur la ligne Lauterbourg.

Au total, 15 lignes sont concernées dans le Grand Est, celles qui vont s'ouvrir à la concurrence dans les toutes prochaines années. La Région souhaite ainsi les remettre en état avant que le ou les futurs opérateurs y fassent circuler des trains. Les appels d'offres sont en cours, on connaîtra ce printemps le nom de la compagnie retenue pour la ligne Nancy-Contrexéville, sur les lignes alsaciennes Bruche-Piémont, les trains du futur opérateur devraient circuler au 1er janvier 2027.

La Région Grand Est va devenir propriétaire

"La Région s'est engagée sur 15 lignes de desserte fine du territoire qu'on va reprendre en propriété", explique Thibaud Philipps, le vice-président de la Région Grand Est en charge des transports à France Bleu Alsace "il y avait des sous-investissements et donc elles sont souvent (ndlr. ces lignes) en mauvais état, et donc pour assurer une performance de ces lignes, la Région s'est engagée en disant nous on va remettre en état ces lignes mais pour pouvoir les remettre plus rapidement en état c'est mieux qu'on soit propriétaire". Pour l'instant, la Région a prévu un budget de plus de 300 millions d'euros pour la rénovation de ces lignes.

Les associations posent la question de la sécurité

Du côté des usagers, l'association Bruche-Piémont-Rail n'est pas franchement opposée à ce rachat d'une partie du réseau par le SNCF, mais à condition que la Région prévoie des garde-fous pour que la sécurité soit assurée. "Il faut que la région Grand Est ait les équipes et les compétences nécessaires pour vérifier que l'entretien et la maintenance de la ligne soient faits dans les règles de l'art", prévient André Lott le président de l'association. L'association Bruche-Piémont-Rail réclame un second garde-fou : la possibilité pour la Région de révoquer les contrats prévus sur 22 ans si les opérateurs choisis ne respectent pas le cahier des charges.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined