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TER : 120 000 utilisateurs attendus d’ici à 2030 en Nouvelle-Aquitaine

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La région Nouvelle-Aquitaine et la SNCF ont signé ce lundi une nouvelle convention pour la période 2024-2030. Elle va permettre d’augmenter la fréquence des trains et d'améliorer la qualité du service.

La SNCF et la région Nouvelle-Aquitaine ont signé ce lundi la nouvelle convention TER (2024-2030) La SNCF et la région Nouvelle-Aquitaine ont signé ce lundi la nouvelle convention TER (2024-2030)
La SNCF et la région Nouvelle-Aquitaine ont signé ce lundi la nouvelle convention TER (2024-2030) © Radio France - Elie Bonnein

"C’est la meilleure convention de France." Le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, est fier. Avec cette nouvelle convention (2024-2030), la région veut "faire préférer le train à la voiture". Et elle s’en donne les moyens. La Nouvelle-Aquitaine va investir 513 millions d’euros dans 18 nouvelles rames et dans des opérations de maintenance.

Depuis 2019, l’augmentation du voyageurs est largement supérieure (33 %) à l’augmentation du nombre de trains (+11 %). Une situation qui se ressent sur certaines lignes, où il faut patienter debout. "Aujourd’hui, le train est en sur-occupation. La convention permet de réguler ce problème", explique Renaud Lagrave, vice-président de la région Nouvelle-Aquitaine en charge des mobilités.

Plus de trains et à l’heure

La convention prévoit notamment l’augmentation de la fréquence sur de nombreuses lignes de la région Nouvelle-Aquitaine. Les lignes Bordeaux-Périgueux et Bordeaux-Agen, surchargées aujourd’hui, ont été évoquées. La région a commandé à la SNCF 60 trains supplémentaires par jour d’ici 2030.

Les RER Métropolitains de la région sont aussi soutenus. À Bordeaux, "5 des 18 nouvelles rames commandées soutiendront le projet de RER", détaille Alain Rousset. La région veut notamment 1 TER toutes les 10 minutes le matin, sur l’axe Arcachon-Libourne, le plus emprunté de Nouvelle-Aquitaine. Dans un second temps, le RER basque bénéficiera d’aides.

Les trains seront aussi plus à l’heure. La SNCF devra respecter un taux de régularité de 95%. En 2022, ce taux était de 91%, notamment à cause des différentes grèves.

Enfin, la région souhaite améliorer la qualité du service dans son ensemble. "Il y aura par exemple une meilleure information en gare pour les voyageurs concernant l’arrivée du train", avance Alain Rousset. La création des centres de maintenance doit aussi permettre aux rames d’être plus disponibles.

Un défi budgétaire

La région sort le chéquier avec ces 513 millions d’euros d’investissement pour les rames et les opérations de maintenance. C’est aussi elle qui prend en charge 75% du coût du billet.

Pourtant, Alain Rousset l’affirme, le prix n’augmentera pas : "Le prix baisse plutôt. Pour aller à son travail, si on ajoute les 50 % pris en charge par l’entreprise, le prix du billet, c'est 1,50 euros !"

Un chiffre qu'il faut peut-être revoir à la hausse si le trajet est un peu long, mais qui devrait attirer de nouveaux usagers du train. L'objectif de 120 000 voyageurs en TER en 2030 semble atteignable pour la région.

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