Vendée : toujours plus d'habitants sur le littoral sauf à Noirmoutier

Entre 2015 et 2021, la population de Vendée a augmenté de presque 33.000 habitants, c'est l'équivalent des villes de Challans et d'Aizenay réunies. Et cela représente quasiment un quart de la croissance démographique des Pays de la Loire. Voilà ce que nous apprennent les résultats du recensement de la population publiés ce jeudi par l'Insee, des chiffres millésimés 2021 et qui entreront en vigueur lundi 1ᵉʳ janvier. La Vendée compte désormais 699.459 habitants. Sa croissance annuelle reste soutenue, mais comme ailleurs dans la région et comme ailleurs en France, elle ralentit sur la période 2015-2021.

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Le sud Vendée à la peine

Globalement, les communes du nord du département, où l'activité économique est importante, continuent de voir leur population augmenter. C'est notamment le cas des Herbiers, des Essarts-en-Bocage et de Montaigu-Vendée. La croissance la plus forte entre 2015 et 2021 est observée à Challans, troisième ville du département. Dans cette période, elle gagne en moyenne 395 habitants par an. Elle en compte aujourd'hui 22.494. A l'inverse, le sud du département peine à garder sa population et à en attirer de nouvelles. La Ville de Fontenay-le-Comte continue de perdre des habitants mais à un rythme moins soutenu (-30 contre -140 entre 2010 et 2015).

Les Sables d'Olonne, star du littoral

La Roche-sur-Yon reste la ville la plus peuplée de Vendée, la préfecture du département compte près de 55.000 habitants, mais sur la période 2015-2021 sa croissance est cinq fois inférieure à celle des Sables d'Olonne. La ville du Vendée Globe a gagné en moyenne 960 habitants par an en six ans. Sa population est désormais de 48.402 habitants. Plus généralement, la croissance démographique est au beau fixe sur une large bande littorale entre La Barre-de-Monts et La Tranche-sur-Mer. Le seul bémol est sur l'île de Noirmoutier où les quatre communes perdent des habitants. La "capitale", Noirmoutier-en-l'île en a perdu 500 depuis 1999.