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Vaccination obligatoire : de moins en moins de soignants non-vaccinés dans les Pyrénées-Orientales

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Depuis ce vendredi 15 octobre, professionnels de santé et salariés des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite doivent présenter un schéma vaccinal complet. Si certains restent non-vaccinés, ce chiffre tend à se réduire.

Depuis ce vendredi 15 octobre, les professionnels de santé doivent présenter un schéma vaccinal complet Depuis ce vendredi 15 octobre, les professionnels de santé doivent présenter un schéma vaccinal complet
Depuis ce vendredi 15 octobre, les professionnels de santé doivent présenter un schéma vaccinal complet © Radio France - Manon Klein

Deux doses d'un vaccin contre la Covid-19 pour exercer. Depuis ce vendredi 15 octobre, salariés des hôpitaux, cliniques ou maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers doivent présenter un schéma vaccinal complet pour pouvoir travailler. S'ils ne sont pas en règle, ils risquent la suspension.

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Certains ne travaillent plus depuis le 15 septembre dernier, date à laquelle un début de vaccination était exigé. Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, 15.000 personnels soignants étaient suspendus en France la semaine dernière, soit 0,6 % des soignants.

94 % des soignants libéraux sont totalement vaccinés

En Pyrénées-Orientales, il n'y a pas de chiffre précis des suspensions à ce jour. Selon Santé Publique France, 94 % des soignants libéraux sont totalement vaccinés et un peu plus de 85 % dans les Ehpad chez nous. Et ces deux chiffres ne cessent d'augmenter semaines après semaines.

À l'hôpital de Perpignan, 36 suspensions selon les syndicats. Il y en avait une centaine il y a un mois. Même constat du côté des kinésithérapeutes, 150 n'avaient pas reçu une dose mi-septembre. Ils n'étaient plus qu'une cinquantaine au début du mois d'octobre chez nous, selon l'Ordre.

Il faut dire que l'arme de la suspension est radicale. "La majorité de mes collègues, qui se sont faits vacciner, l'ont fait pour être tranquille. Ce n'est pas par conviction. Ils voulaient continuer à exercer, avoir un salaire, et puis pour pouvoir vivre normalement", explique Didier, menuisier à l'hôpital de Perpignan. 

"On risque de se retrouver avec l'huissier"

Si lui persiste à ne pas vouloir se faire vacciner, c'est par manque de confiance dans ce vaccin. Il reconnaît que sa décision est lourde de conséquences. Depuis un mois, il n'a plus de salaire. "Il faut faire très attention. On vit avec nos économies. D'autant plus que, comme tout le monde, j'ai des frais, des emprunts. Avec cette crainte : si on s'obstine à ne pas vouloir se faire vacciner, on risque de se retrouver avec l'huissier, car on ne peut plus payer."

À deux ans de la retraite, il s'interroge sur l'avenir. Il ne veut pas d'une reconversion professionnelle. Il aimerait que cette vaccination obligatoire ne soit que temporaire, même s'il sait que le gouvernement ne va pas faire marche arrière tout de suite.

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