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Tri des déchets : des agents effectuent des contrôles de nuit dans les bacs jaunes à Guichen

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Dans une quarantaine de communes du sud de l'Ille-et-Vilaine, des agents effectuent des contrôles de nuit dans les bacs jaunes juste avant le passage des éboueurs. Objectif : sensibiliser les usagers pour qu'ils trient mieux leurs déchets.

Deux agents du SMICTOM du Pays de Vilaine contrôlent les bacs jaunes pour améliorer le tri des déchets Deux agents du SMICTOM du Pays de Vilaine contrôlent les bacs jaunes pour améliorer le tri des déchets
Deux agents du SMICTOM du Pays de Vilaine contrôlent les bacs jaunes pour améliorer le tri des déchets © Radio France - Céline Guétaz

Équipées de lampe frontale, les deux agents du Smictom du Pays de Vilaine se retrouvent à 22h, ce mardi soir, dans l'une des rues du centre de Guichen. Elles entament ainsi leur tournée de contrôle des bacs jaunes. "Il ne faut pas trainer, il y a plus de 400 poubelles à inspecter avant cinq heures du matin et le passage des camions des éboueurs", explique Nanou, l'une des deux agents. Cette opération de contrôle est menée dans les quarante-quatre communes dont les déchets sont gérés par le Smictom du pays de Vilaine.

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32% d'erreurs de tri dans les bacs jaunes

Ces contrôles ont débuté début septembre et ils seront menés tout au long de l'année 2024. L'objectif est d'améliorer le tri des poubelles. Dans les communes du Smictom Pays de Vilaine, il y a aujourd'hui 32% d'erreurs de tri dans les bacs jaunes. La moyenne nationale est à 25%. Ces erreurs coutent 330.000 euros par an au syndicat mixte. Alors après une campagne de sensibilisation des usagers, par téléphone et par courrier, les agents effectuent maintenant ces tournées et apposent sur les bacs des étiquettes. Elles sont vertes pour les bacs qui contiennent les bons déchets, jaunes s'il y a des remarques à faire et violettes si le bac n'est pas conforme. Dans ce dernier cas, le bac ne sera pas ramassé.

"Des contrôles la nuit, mais pour la bonne cause"

Les deux agents, affectés à ces contrôles, prennent leur rôle très à cœur. "On pense surtout aux personnels sur les chaines de tri", indique Anne-Sophie, l'un des deux agents. Avec sa collègue, elles travaillent habituellement toutes les deux au service de communication. "Ça change, c'est sûr. Certains sont surpris de nous voir fouiller dans leurs poubelles, mais c'est pour la bonne cause", sourit Nanou.

"On explique beaucoup aux habitants qu'on rencontre, et ça se passe très bien." Les erreurs de tri les plus flagrantes "dans les bacs jaunes, on retrouve des serviettes hygiéniques, du papier, des tissus, des ordinateurs, mais aussi des denrées alimentaires". Ce mardi soir, les deux agents vont encore une fois constater des erreurs, "on fouille, on cherche au fond, on a des yeux de lynx", explique Nanou. "On a aussi des bacs nickel, avec absolument rien à redire, c'est super, ça fait plaisir." Depuis que les contrôles ont débuté, le taux d'erreurs de tri est tombé à 27%. "L'idée est que les gens prennent les bons réflexes et s'améliorent", lance Nanou.

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