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Tour de France 2019 : 4 questions à Alexandre Pasteur, la voix du Tour sur France télévisions

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Le départ du Tour de France sera donné ce samedi de Bruxelles. L'occasion de partager le ressenti d'un Franc-comtois qui va nous faire vivre la Grande boucle de l'intérieur, le Pontissalien Alexandre Pasteur, la voix du Tour sur France télévisions.

Depuis 2017, le Franc-comtois Alexandre Pasteur est la voix du Tour sur France télévisions. Depuis 2017, le Franc-comtois Alexandre Pasteur est la voix du Tour sur France télévisions.
Depuis 2017, le Franc-comtois Alexandre Pasteur est la voix du Tour sur France télévisions. © Radio France - Jean-Christophe Bourdillat

Pendant trois semaines, il va bercer vos après-midis de sa voix chaude et légèrement rocailleuse. A la veille du départ de la Grande Boucle de Bruxelles, le Franc-comtois Alexandre Pasteur, la voix du Tour sur France télévisions était ce vendredi matin invité de France Bleu Besançon.

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Vous êtes entré dans le costume il y a deux ans, mais que ressent-on à la veille du grand départ ?

Alexandre Pasteur : "Très impatient comme toujours. En fait je ne pense qu'à ça toute l'année, dès que le parcours est dévoilé à la fin du mois d'octobre, j'entre en religion et je me prépare au Tour de France un peu comme les coureurs, avec une impatience incroyable. Le Tour de France ça représente un mois d'adrénaline tous les jours, c'est très fatiguant, épuisant même, mais c'est du bonheur. Le côté itinérant, les découvertes, les rencontres, la course, tout ce qu'il y a autour, c'est un barnum incroyable. Je m'y prépare bien sûr, mais cela m'obsède depuis des mois."

Vous commentez l'un des événements sportifs les plus regardés de la planète, y a-t-il des choses que vous redoutez ?

"Le Tour de France c'est la course la plus facile à commenter. On a les meilleurs du monde au départ, de beaux parcours, un terrain de jeu incroyable et magnifique, rien n'est laissé au hasard. Mais c'est aussi la plus dure avec les heures d'antenne, alors c'est vrai c'est mon métier mais on a tout de même 120 heures de direct, un vrai marathon car toutes les étapes sont diffusées en intégralité. On emmène le téléspectateur du premier au dernier kilomètre tous les jours. Et il faut bien le reconnaître il ne se passe pas tous les jours grand chose sur la route du Tour. Heureusement, on a le patrimoine et on peut alors faire découvrir des territoires comme la Franche-Comté par exemple."

Vous êtes Pontissalien, le Tour traverse la Franche Comté avec l'arrivée à la Planche des Belles Filles jeudi prochain mais aussi l'étape Belfort-Chalon-sur-Saône le lendemain, vous allez faire briller ces images de la Franche Comté ?

"Bien évidemment, je vais les survendre, d'ailleurs depuis trois semaines je suis sollicité par plein d'associations pour me dire : "Il faut que tu parles de nous, on sera postés à tel kilomètre entre Belfort et Chalon-sur-Saône." Après, la Planche des Belles filles sera une très belle étape, sans doute décisive pour le classement général avec plus de 4500 mètres de dénivelé. Ce sera le premier grand rendez-vous du Tour. C'est un endroit que j'adore, que j'ai découvert grâce au Tour et qui est absolument sublime."

Quelles sont les chances de nos deux Franc-comtois, Thibaut Pinot et Alexis Vuillermoz cette année ?

"Vuillermoz sera là dans un rôle d'équipier, au service de Romain Bardet chez AG2R-La-Mondiale. C'est un excellent coureur qui a déjà gagné une étape du Tour en 2015 à Mûr-de-Bretagne, mais il n'aura pas trop sa carte personnelle à jouer. Quant à Thibaut Pinot, on ne va pas se le cacher, il y a une très belle chance à saisir pour le cyclisme français et franc-comtois. Il a 29 ans et de très belles années devant lui mais même si je n'aime pas l'expression l'année ou jamais il y a quelque chose à faire en l'absence de Froome et Dumoulin. Après, il a aussi une histoire compliquée avec le Tour de France, cela fait quatre ans qu'il ne l'a pas terminé. On ne va pas s'emballer mais il a mis toutes les chances de son côté avec une très belle équipe autour de lui, il sera bien épaulé sur le plat comme en montagne. Et puis c'est un mec qui a du caractère et du panache, on l'a encore vu aux championnats de France dimanche dernier. Moi j'y crois !"

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