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Tests salivaires : "c'est mieux que le coton-tige dans le nez"

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Les tests salivaires se déploient à partir de cette semaine dans les école d'Ile-de-France. L'Agence régionale de santé espère en réaliser 40.000 chaque semaine dès ce mois de mars. France Bleu Paris a assisté à un dépistage à Bourg-la-Reine dans les Hauts-de-Seine.

Dans l'école de la République à Bourg-la-Reine, une animatrice tend à cette élève le flacon à remplir avec au minimum un millitre de salive Dans l'école de la République à Bourg-la-Reine, une animatrice tend à cette élève le flacon à remplir avec au minimum un millitre de salive
Dans l'école de la République à Bourg-la-Reine, une animatrice tend à cette élève le flacon à remplir avec au minimum un millitre de salive © Radio France - Faustine Calmel

Les élèves de CM2 sont les premiers à y passer. Ils arrivent par grappes, avec leur enseignante, pour rejoindre la salle du gymnase où des chaises ont été espacées d'un mètre et une table disposée à l'entrée. Dans l'école de La République à Bourg-la-Reine plus de 350 enfants vont être testés ce jour-là. Huit familles sur dix ont donné leur accord.

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Imagine que tu manges le meilleur bonbon du monde

"Gabriel... Elina... Clara...". L'animatrice en charge de donner à chacun le flacon dans lequel il devra cracher appelle les enfants un par un et leur donne les dernières explications : "pour faire venir la salive tu peux te masser les maxillaires" explique t'elle doucement, en montrant aux plus jeunes où se trouvent ces os de la mâchoires. "Et si ça ne vient pas assez vite, tu penses à quelque chose que tu voudrais manger. Le meilleur bonbon du monde, ou un burger avec des frites, ça va te faire saliver". 

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Isoloir et désinfection

Les élèves filent ensuite, leur flacon à la main, dans une sorte d'isoloir où ils peuvent retirer le masque pour cracher dans le récipient. Il faut un millilitre de salive minimum pour que le test soit valable.

"C'était facile", assure Elina en repoussant le rideau, "e_t puis c'est mieux que le coton-tige dans le nez. Cela je l'avais déjà fait deux fois, et une fois ça m'avait fait très mal. Là au moins, c'est plus simple_" estime la fillette, en remettant son flacon à la représentante du laboratoire Servalliance qui analysera ces prélèvements. Avant qu'un autre élève entre dans l'isoloir, tout est scrupuleusement désinfecté.

Une demi-journée, mais "pas du temps perdu"

En tout ce matin-là seize classes sont testées, sur une demi-journée. "Il faut environ vingt minutes pour une classe, entre deux et trois minutes pour chaque élève" précise le responsable du pôle petite enfance de la ville de Bourg-la-Reine, mis à contribution avec les animateurs pour ce dépistage. 

Un temps précieux, mais pas perdu, estime l'enseignante de ces CM2 : "vous savez, on n'est pas à une demi-heure non plus. Et puis nous avons récupéré du temps de travail avec la piscine qui est fermée et certaines séances de sport annulées quand il fait trop mauvais. De toute façon, c'est important que les élèves sachent que nous devons tous faire un effort, vu la situation".

Les résultats, connus sous 24 heures, sont communiqués directement aux familles. La veille dans l'école toute proche de La Faiencerie, sept cas positifs ont été détectés sur 300 enfants testés. Les recherches de variants sont en cours. L'Agence régionale de santé souhaite réaliser 40.000 tests par semaine ce mois-ci dans les écoles d'Ile-de-France.

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