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Strasbourg : 5.000 personnes réunies pour la marche contre l'antisémitisme

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Une marche contre l'antisémitisme se tient ce dimanche 12 novembre à Strasbourg à l'appel de la Licra. Des citoyens, mais aussi des politiques de tous les partis y ont participé.

Des milliers de participants à la marche strasbourgeoise contre l'antisémitisme. Des milliers de participants à la marche strasbourgeoise contre l'antisémitisme.
Des milliers de participants à la marche strasbourgeoise contre l'antisémitisme. © Radio France - Paola Guzzo

Une marche contre l'antisémitisme a lieu ce dimanche 12 novembre au matin au départ de la place de l'Université. Un rassemblement à l'appel de la Licra, la ligue contre le racisme et l'antisémitisme.

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De nombreux responsables politiques de différents partis, du RN à la LFI en passant par Renaissance ou LR ont annoncé leur venue.

En première ligne, sous la banderole "Marche contre l'antisémitisme et pour la République ", il y avait notamment ce dimanche matin Nicolas Matt, vice président de la CEA, Pia Imbs, présidente de l'Eurométropole, Vincent Debes, le maire de Hoenheim et président de l'association des maires du Bas-Rhin ou encore Thibaud Philipps, maire d'Illkirch et vice président de la région Grand Est, Fabienne Keller, eurodéputée Renaissance ou Jeanne Barseghian, la maire écologiste de Strasbourg. A noter aussi la présence de la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier et de Pap Ndiaye ancien ministre de l'éducation, devenu ambassadeur auprès du conseil de l'Europe à Strasbourg.

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Les Insoumis Alexis Corbière, François Ruffin et Raquel Garrido sont aussi du cortège. Tout comme le député LFI de Strasbourg Emmanuel Fernandes.

François Ruffin, Alexis Corbières, Raquel Garrido et Clémentine Autain de LFI présents à Strasbourg
François Ruffin, Alexis Corbières, Raquel Garrido et Clémentine Autain de LFI présents à Strasbourg © Radio France - Paola Guzzo

Côté religieux, le représentant du culte protestant en Alsace est aussi sur place, comme Abdelaziz Choukri l'administrateur de la Grande mosquée de Strasbourg. Vers 11h20, une foule déjà très compacte et imposante était déjà rassemblée face au palais universitaire, dans l'attente des quelques prises de parole, dont celle du président de l'université, Michel Deneken.

Dans la foule à Strasbourg à la marche contre l'antisémitisme
Dans la foule à Strasbourg à la marche contre l'antisémitisme © Radio France - Daniel Grillon

La marche devait d'ailleurs partir à 11h sous bonne sécurité, le départ a été retardé à 11h30. Dans la foule, il y a aussi de nombreux anonymes, des citoyens. Amid, 54 ans, qui ne se voyait pas rater ce rendez-vous : "je trouve qu'on est déjà allés trop loin par rapport à toutes ces attaques [de la communauté juive], je suis français d'origine marocaine, pour moi tous les français de confessions différentes méritent mon soutien".

C'est aussi un message de soutien et de paix qu'est venu apporter Jean, un photographe de 51 ans "j'ai participé aussi aux manifestations pour la paix il y a 15 jours donc ça me semblait bien de venir pour dire qu'on peut être contre l'antisémitisme et pour la paix en Palestine". Emilie, elle, vit dans le quartier Contades à Strasbourg, notamment avec son fils Sacha, 10 ans : "C'est l'occasion de lui parler des évènements qui se sont passé il y a très longtemps mais dont il n'a pas encore conscience à son âge", souffle-t-elle en référence aux heures les plus sombres de notre histoire.

"L'antisémitisme n'est pas une opinion, c'est un délit"

Après avoir entonné la Marseillaise, les participants ont ensuite marché pendant la petite demi-heure qui séparaient la place de l'Université de la place de la République. A l'arrivée, après une prise de parole de la présidente de la Licra 67 et une seconde Marseillaise, la pancarte d'un homme, contre l'extrême-droite, à été à l'origine de tensions avec un petit groupe de personnes.

Plus de 5.000 personnes ont participé à cette marche, selon la police, c'est un succès pour Frédéric, membre de la communauté juive de Strasbourg : "Il fallait être présent parce que nous devions être présents nous, on est les premiers visés mais on s'attendait à une présence autre que la communauté juive mais on a vu que c'était vraiment magnifique et à Strasbourg ça fait plaisir. Il y avait des élus, beaucoup de gens en dehors de la communauté et qui se sentent concernés par cette marche et cette lutte qui gangrène toutes les couches sociales, l'appareil politique".

"C'est su mais il faut le rappeler. L'antisémitisme n'est pas une opinion, c'est un délit, quelque chose de grave et il faut organiser des choses comme ça pour le rappeler, chaque jour, pour éviter des débordements et des mises en danger des personnes de la communauté", a-t-il terminé.

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