Sidaction : à Orléans, mieux sensibiliser les jeunes au VIH

En ce week-end de Sidaction, à Orléans, le collectif de lutte contre le VIH (qui regroupe plusieurs associations comme Cegidd45, Hepsilo, Gagl45 et Planning familial) est allé à la rencontre des citoyens pour faire de la sensibilisation. Si les informations sur la prévention et les conseils s'adressent à tous, les bénévoles avaient mis l'accent sur les jeunes. Selon une étude parue cette semaine, les 15-24 ans sont en effet assez mal informés sur le sida.

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Les chiffres parlent d'eux-même : un jeune sur cinq pense toujours qu’on peut être contaminé en embrassant une personne séropositive ou au contact de sa transpiration, mais aussi que la prise de la pilule du lendemain peut empêcher la transmission du virus. 26% des jeunes considèrent également qu'il existe des médicaments pour guérir du sida, c'est à dire 13 points de plus qu'il y a 10 ans. Autre chiffre également alarmant : seuls 91 % des jeunes savent que le préservatif est efficace pour empêcher la transmission du VIH (soit une perte de 7 points depuis 4 ans).

S'informer sur des sites reconnus

A l'heure des réseaux sociaux et d'un accès facile à l'information, Ralph Souchet, président du Gagl 45, rappelle l'importance de s'informer sur le VIH sur des sites reconnus. "Il y a beaucoup de choses sur le réseaux sociaux", explique-t-il. "Des informations, comme sur la page du Sidaction, mais aussi des gens qui mettent tout et n'importe quoi. A force, les jeunes mélangent un peu tout. Si on veut vraiment avoir des informations fiables, il y a des associations de lutte contre le Sida qui sont là."

Autre problème : de nombreux jeunes ne prennent pas au sérieux la maladie. "Encore beaucoup de jeunes nous disent qu'ils n'emploient pas de préservatifs. Certains passent devant le stand, nous disent qu'ils sont au courant de tout, mais on se rend compte qu'ils ne sont au courant de rien", confie Ralph Souchet. "Ils veulent juste ne pas passer pour des idiots auprès de leurs copains." Le président du Gagl 45 poursuit : "Ils pensent qu'à leur âge, il n'y a aucun risque. Mais on ne peut jamais savoir ce que l'autre a fait avant. Lors des premiers rapports sexuels, il faut faire un test rapide."

Pour faire un don au Sidaction, rendez-vous sur le site sidaction.org ou appelez le 110.