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Saint-Rémy-lès-Chevreuses : la colère du maire face aux jeunes qui prennent le RER pour aller cambrioler les commerces

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Le maire de Saint-Rémy-lès-Chevreuses (Yvelines), Dominique Bavoil, rencontre la ministre de la justice ce vendredi. Les vols se multiplient et les auteurs sont des jeunes qui montent dans le RER pour venir cambrioler les magasins. Le maire veut qu'on trouve des solutions.

Les cambrioleurs peuvent casser les vitrines avec une casserole pour entrer indique le maire de Saint-Rémy-lès Chevreuses (image d'illustration générale) Les cambrioleurs peuvent casser les vitrines avec une casserole pour entrer indique le maire de Saint-Rémy-lès Chevreuses (image d'illustration générale)
Les cambrioleurs peuvent casser les vitrines avec une casserole pour entrer indique le maire de Saint-Rémy-lès Chevreuses (image d'illustration générale) © Radio France - Mikaël Roparz

Les communes d'Ile-de-France qui sont, comme Saint-Rémy-lès-Chevreuses (Yvelines), proches des gares RER, deviennent la principale cible des cambrioleurs. Ce sont souvent des jeunes mineurs qui commettent ces délits, constatent, Dominique Bavoil, le maire de Saint-Rémy-lès-Chevreuses qui a vu le nombre de cambriolages exploser dans sa commune cet été. Ce mode opératoire est récent, précise le maire qui veut "alerter et trouver une solution". 

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La loi n'est plus adaptée aux délits des jeunes mineurs 

Le maire est reçu ce vendredi par la ministre de la justice. Il a quelques idées qu'il compte soumettre au ministre. Il y a peut-être des solutions de surveillance et de prévention à trouver avec la police de la RATP, dit-il.

Invité de France Bleu Paris, juste avant ce rendez-vous, il a confié son exaspération. Il estime que la loi de 1945 pour les mineurs délinquants "n'est plus du tout adaptée à la situation. Il y a un vide juridique certain", dit-il.

On voit "ces individus dans les derniers trains du RER. Les gendarmes les retrouvent dans les 48 heures" et ils sont relâchés, explique-t-il. Le maire pense que ces mineurs retournent dans les "griffes de réseaux certainement bien organisés avec des gens beaucoup plus aguerris". Ces jeunes agissent parfois de façon très précaire dit le maire en prenant l'exemple de la vitrine d'une pharmacie cassée à coup de casserole.

Le maire veut éviter un drame

Pour le maire, ce n'est plus possible. Il a informé des élus et la direction du RER B de la situation. Il constate que les commerçants n'en peuvent plus et il dit craindre que "cela débouche sur un drame". Parmi ces commerçants il y en a un qui a acheté un chien méchant, un autre qui affirme qu'il envisage de rester dormir la nuit dans son magasin, raconte le maire qui a peur que tout cela dégénère. 

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