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Réforme des retraites : malgré les menaces, les travaux de maintenance de Golfech avancent normalement

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Les deux réacteurs de la centrale de Golfech sont à l'arrêt pour travaux depuis dimanche soir. La CGT voulait retrader les travaux pour peser dans le conflit des retraites. Pour le moment, le calendrier de cette maintenance est respectée.

La centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne La centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne
La centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne © Radio France - Marion Chantreau

Dans la nuit de dimanche à lundi, le deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Golfech a été arrêté. Il est en maintenance pour des travaux habituels notamment sur la tuyauterie. Il devrait être relancé à la fin de l’été, début septembre. Mais les opposants à la réforme des retraites, et notamment le syndicat CGT Mines-Énergie, disent vouloir profiter de cette maintenance pour retarder les travaux et faire perdre de l’argent à leur entreprise. Une manière de "peser sur l'économie" et d'être entendu disent les syndicats.

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Pas de retard pour le moment

Mais après l'opération de filtrage, menée lundi matin par la CGT Energie devant la centrale nucléaire de Golfech, la direction d'EDF précise que ce barrage n'a empêché en rien le début des travaux de maintenance du deuxième réacteur. Selon la direction toujours, il n'y a pas eu de présence syndicale sur le site ce mardi.

Le syndicat annonce également de grosse perte pour chaque jour de retard : un million d'euros pour EDF. Sur ce coût avancé par la CGT, la direction d'EDF "ne veut pas avancer de chiffres." Selon la CGT Mines-Energie, sur l’ensemble de la France et depuis le mouvement des retraites, les grévistes ont déjà fait perdre plus de 500 millions d’euros à leur entreprise en retardant des travaux.

Les travaux de maintenance sur la centrale nucléaire sont prévus jusqu’au début septembre.

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