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Quatorze millions d'euros pour l'ex-patron d'Alcatel : le gendarme boursier examine de possibles "irrégularités"

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

L'Autorité des marchés financiers a annoncé ce mardi qu'elle s'interrogeait sur les conditions de départ de l'ancien directeur général d'Alcatel-Lucent. Elle a évoqué de possibles "irrégularités", alors que Michel Combes est censé empocher près de 14 millions d'euros grâce au portefeuille d'actions octroyé par l'entreprise.

Michel Combes, le directeur général d'Alcatel-Lucent
Michel Combes, le directeur général d'Alcatel-Lucent © Maxppp

Après avoir provoqué de multiples réactions sur le fond lundi, c'est désormais sur la forme que le départ de l'ex-patron d'Alcatel-Lucent suscite des interrogations. L'Autorité des marchés financiers (AMF) a en effet annoncé ce mardi qu'elle examinait des "irrégularités" potentielles. Le gendarme boursier souhaite notamment vérifier que les règles de gouvernance du patronat ont été respectées.> LIRE AUSSI : Polémique sur les 14 millions d'euros touchés par l'ex-directeur d'Alcatel * Le président de l'AMF a expliqué qu'une première demande avait été transmise au groupe fin juillet. La réponse est parvenue lundi, et semble "peu convaincante en termes de bonne gouvernance, voire même sur le plan juridique"* . C'est la raison pour laquelle l'Autorité demande à ses services d'examiner* "plus profondément cette réponse"* .

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"Réponse peu convaincante en termes de bonne gouvernance"

L'AMF va travailler sur trois points, à commencer par le respect des règles de gouvernance, comme cité plus haut. Le code Afep-Medef a-t-il été respecté ? Ce dernier permet aux actionnaires de se prononcer sur la rémunération des dirigeants d'entreprises cotées en bourse. En l'occurrence, l'ex-patron d'Alcatel a renoncé à un parachute doré de 2,4 millions d'euros, mais quitte le groupe avec un joli portefeuille d'actions, à valoriser à hauteur de 14 millions d'euros sur trois ans.

Une clause de non-concurrence illicite ?

Le deuxième élément qui suscite la curiosité de l'AMF, ce sont les informations données à la presse par le groupe en avril dernier. Ces dernières évoquaient le fait que Michel Combes ne bénéficiait pas d'indemnités de départ. Etaient-elles mensongères ou trompeuses ?Le gendarme boursier va enfin enquêter sur la clause de non-concurrence qui "semble avoir été négociée a posteriori" , une fois le départ de Michel Combes vers Numéricable-SFR acté. Cette clause pourrait donc être illicite.Si les résultats de ces investigations le justifient, l'AMF avertit qu'elle pourrait ouvrir une enquête, ce qui peut déboucher sur une éventuelle sanction.

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