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Pilotes de chasse et pilotes automobiles confrontent leurs expériences à Cognac-Châteaubernard

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Deux univers de pointe et de précision se sont rencontrés ce mardi sur la base aérienne 709 en Charente : l'automobile de course et l'aéronautique militaire. L'un des pilotes d'une voiture expérimentale à hydrogène est monté dans un avion, et un aviateur s'est essayé à la conduite du bolide.

Les deux pilotes devant le prototype de la voiture à hydrogène Les deux pilotes devant le prototype de la voiture à hydrogène
Les deux pilotes devant le prototype de la voiture à hydrogène © Radio France - Pierre MARSAT

C'est une première pour la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard en Charente. Deux univers de pointe et de précision se sont rencontrés ce mardi : l'automobile de course et l'aéronautique militaire. C'est l'Automobile Club de l'Ouest, l'organisateur des 24 heures du Mans, qui a eu cette idée, autour d'un prototype de voiture de course à hydrogène, la "Mission H24". En 2030, les 24 heures du Mans espèrent être neutres en carbone, avec plusieurs de ces voitures à hydrogène. L'un des pilotes de la voiture expérimentale est monté dans un avion, et un aviateur s'est essayé à la conduite du prototype futuriste.

La "Mission H 24" qu'on verra en démonstration en juin aux 24 heures du Mans
La "Mission H 24" qu'on verra en démonstration en juin aux 24 heures du Mans © Radio France - Pierre MARSAT

"C'est la recherche de la précision et, je dirais même, de l'excellence assez rapidement, et l'anticipation qu'on prend, que ce soit lui dans sa voiture, par rapport aux points de freinage, aux cordes, des choses comme ça, et moi dans mon avion (...) La chose qui rapproche, c'est cette même direction de rechercher performance et d'utilité finale", explique le commandant Jack, aviateur à la base 709.

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"La différence, c'est que nous évoluons en deux dimensions sur le sol, et là d'en rajouter une troisième dimension avec le côté vertical, c'est la plus grande différence, parce que nous on ne l'a pas du tout", ajoute Stéphane Richelmi, pilote de voiture de course.

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Dans cette petite bouteille de l'eau issue de l'électrolyse de l'hydrogène : 0,8 litre d'eau par kilomète
Dans cette petite bouteille de l'eau issue de l'électrolyse de l'hydrogène : 0,8 litre d'eau par kilomète © Radio France - Pierre MARSAT

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