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Des adultes en situation de handicap découvrent un éco-système en Charente

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Une cure d'oxygène pour des adultes en situation de handicap. Une demi-douzaine de membres du Groupe d'Entraide Mutuelle "Le Soleil" du quartier de Ma Campagne à Angoulême, s'initient à l'apiculture et à la permaculture. Dans quelques semaines, ils s'occuperont d'un rucher à l'"Archipel de Marceau".

Découverte des plantes comestibles à l'Archipel de Marceau en Charente Découverte des plantes comestibles à l'Archipel de Marceau en Charente
Découverte des plantes comestibles à l'Archipel de Marceau en Charente © Radio France - Pierre MARSAT

Une demi-douzaine de membres du "GEM Le Soleil" (GEM pour Groupe d'Entraide Mutuelle) du quartier de Ma Campagne à Angoulême ont découvert récemment les activités de l'éco-lieu "L'archipel de Marceau", à Barro près de Ruffec en Charente. Ils ont été initiés à la permaculture (une agriculture plus naturelle) et à l'apiculture. À terme, dans quelques semaines, ils s'occuperont d'un rucher et de la santé des abeilles. Ils ont aussi appris, à leur grande surprise, qu'il y avait des plantes comestibles qu'on peut consommer crues, en salade.

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Parmi les plantes comestibles, le gaillet gratteron, plante amère au goût de petit pois
Parmi les plantes comestibles, le gaillet gratteron, plante amère au goût de petit pois © Radio France - Pierre MARSAT

C'est Théo, petit-fils du fameux Marceau, et l'un des créateurs de cet archipel au bord de la Charente, qui fait les présentations. Gaillet gratteron au goût amer ou feuilles de tilleul, les plantes comestibles sont nombreuses.
Après les plantes comestibles, les adultes en situation de handicap du GEM "Le Soleil", ont découvert le travail des abeilles. Il y aura bientôt un rucher propre à ces apiculteurs amateurs. Une cagnotte sur Internet doit permettre de financer l'achat de ce rucher et les tenues des apiculteurs.

Les plantes comestibles ont été dégustées, au repas de midi, en salade
Les plantes comestibles ont été dégustées, au repas de midi, en salade © Maxppp - Pierre MARSAT

"Cela fait plusieurs fois qu'ils viennent maintenant, et l'idée, c'est d'avoir un suivi sur l'année : permaculture et apiculture. Et donc ils mettent les tenues, ils vont manipuler les ruches. Et l'idée aussi, c'est qu'ils viennent installer leurs propres ruches à "L'Archipel de Marceau", et ensuite de pouvoir faire leur miel, récolter eux-mêmes", explique Théo Pinganaud, l'un des fondateurs de "L'Archipel de Marceau".

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"Tout le monde peut manipuler les ruches, avec des règles, mais tout le monde peut le faire. Déjà nous, on se dit 'Houlala, c'est compliqué !'. En fait, non, tout le monde peut le faire", assure Théo Pinganaud.

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Il est à noter que "l'Archipel de Marceau" va commencer son chantier pour construire un préau, qui accueillera les futurs concerts, conférences et ateliers. Toutes les bonnes volontés seront les bienvenues, samedi à partir de 14 heures à Barro.

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