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Pessat-Villeneuve : les réfugiés partiront à la fin du mois

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À la fin du mois de mars, la trentaine de migrants encore hébergés dans ce centre d'accueil seront transférés ailleurs. Mais une chose est sûre, ils auront marqué les esprits.

Le centre d'accueil et d'orientation de Pessat-Villeneuve.
Le centre d'accueil et d'orientation de Pessat-Villeneuve. © Radio France - Valentine Letesse

Ils sont arrivés à 48 dans un bus au soir du 3 novembre 2015. 5 mois plus tard, ils ne sont plus qu'une petite trentaine. Certains sont déjà partis dans des CADA, d'autres ne sont restés qu'une seule journée avant de tenter de rallier le Royaume-Uni.

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De Syrie je suis venu directement ici, pour tenter ma chance en France. - Marmouth, réfugié syrien.

Marmouth, un syrien d'une vingtaine d'années est lui resté à Pessat-Villeneuve. "On a été très bien accueilli. Ils nous ont nourris, ils se sont occupés de nous. Ça se passe bien. On dort la plupart du temps ou on profite des cours de français. C'est un peu difficile mais on essaie d'apprendre la langue au maximum." raconte le jeune homme. "Il ne faut pas oublier que le premier objectif de ce centre c'est qu'ils se reposent" explique le maire du village Gérard Dubois. Lorsqu'ils sont arrivés, ces hommes de 24 à 25 ans pesaient parfois 40 kilos. Une fois requinqués ils ont pu faire quelques sorties, apprendre le français et surtout, s'occuper de leur dossier administratif.

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Si les réfugiés se sentent bien à Pessat-Villeneuve, leur arrivée avait suscité un peu d'inquiétude chez certains habitants. Mais en se promenant dans les rues de la commune, les Pessatois confirment : il n'y a eu aucun problème. "On a même bu un pot ensemble à l'occasion d'une fête au château !" explique Gabi, un voisin. Devant les grilles du château, Solange Viallon elle s'est même découverte altruiste. "Je suis devenue bénévole un peu par hasard. Ça m'a donné une grande ouverture d'esprit. [...] Ça m'a donné envie de continuer à faire du bénévolat" explique l'habitante.

"Je me suis rendu compte de la détresse des gens. Parce que quand on la lit dans les journaux, quand on la voit dans les médias, on a une autre opinion." - Solange Viallon, bénévole au centre d'accueil de Pessat-Villeneuve.

Le maire Gérard Dubois, s'est lui aussi beaucoup attaché aux nouveaux arrivants de son village. Mais ce qui l'inquiète, c'est surtout la suite. L'administration est plus longue que prévue. Surtout, il ne sait pas encore, où les réfugiés seront transférés à la fin du mois de mars.

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