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Papillomavirus : au Pays basque, 14,5 % des collégiens de 5e ont reçu une première dose de vaccin

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Dans le cadre de la campagne de vaccination contre le papillomavirus lancée en octobre 2023, 14,5 % des élèves de cinquième du Pays basque ont reçu une première dose, par rapport aux effectifs des 39 collèges du territoire. Depuis le 5 avril 2024, ils reçoivent une seconde dose.

Du 5 avril au 11 juin, des élèves du Pays basque reçoivent leur seconde dose du vaccin contre le papillomavirus. Du 5 avril au 11 juin, des élèves du Pays basque reçoivent leur seconde dose du vaccin contre le papillomavirus.
Du 5 avril au 11 juin, des élèves du Pays basque reçoivent leur seconde dose du vaccin contre le papillomavirus. © Radio France - Juliette Bourgault

Jusqu'au 11 juin 2024, la campagne de vaccination gouvernementale contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) se poursuit auprès des élèves de cinquième du Pays basque. Sur les 23 collèges qui accueillent les équipes médicales, ils sont 18 publics et cinq privés. La première dose a été injectée à 523 de leurs élèves, soit 20% des effectifs de ces établissements. À l'échelle de tous les collèges du Pays basque couverts par l'équipe du Centre gratuit de vaccination du Centre hospitalier Côte basque, soit 39 établissements et 3 597 élèves de cinquième, le taux de vaccination aux HPV avec une première dose est seulement de 14,5 %. Un chiffre proche de la moyenne nationale, dévoilé le 3 mars dernier, soit seulement la moitié de l'objectif fixé par le gouvernement.

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14,5% des élèves de cinquième du Pays basque se sont faits vacciner par une première dose contre les infections à Papillomavirus humains
14,5% des élèves de cinquième du Pays basque se sont faits vacciner par une première dose contre les infections à Papillomavirus humains © Radio France - Juliette Bourgault

Au collège Aturri de Saint-Pierre-d'Irube, par exemple, 19 collégiens ont reçu une deuxième dose au mois d'avril. Selon l'infirmière scolaire, c'est parce que la pratique était déjà généralisée avant cette campagne nationale. "L'année dernière, les médecins du centre médical sont venus faire une information aux élèves de 4e. Ils ont fait un petit sondage à main levée. Il y en avait énormément qui étaient vaccinés." Il y a encore dix ans, poursuit-elle, les parents étaient encore très méfiants. "On m'a beaucoup posé la question, il y avait encore un doute. Apparemment, maintenant il n'y en a plus."

Un vaccin préconisé chez les jeunes filles et jeunes garçons

Les HPV "sont très fréquentes et se transmettent lors des contacts sexuels. Environ 8 personnes sur 10 sont exposées à ces virus au cours de leur vie", peut-on lire sur le site vaccination-info-service.fr. "Dans 60% des cas, l’infection a lieu au début de la vie sexuelle. Les préservatifs n'apportent qu'une protection partielle vis à vis de l'infection." Le vaccin est recommandé à partir de onze ans, chez les filles depuis 2007 en France, et pour les petits garçons seulement depuis 2021, qui peuvent aussi être porteurs du virus. Maïder Malvaut, infirmière d'état du Pays basque, a vacciné 19 enfants au collège Aturri de Saint-Pierre-d'Irube avec une seconde dose : "On a moins de recul que sur d'autres pays. Par exemple en Australie, ils en sont à plus de 15 ans de vaccination. Eux peuvent nous dire que ça se passe."

Au Canada aussi, cela fait des dizaines d'années que le vaccin anti-HPV est préconisé, complète le docteur Anna Roudier. Elle précise pourquoi il est important que les petits garçons se fassent aussi vacciner : "On parle beaucoup du rôle du papillomavirus dans le cancer du col de l'utérus, donc forcément on pense plus aux femmes. Mais on sait que maintenant il peut être aussi incriminé dans d'autres cancers, notamment au niveau de l'œsophage. Le fait que ça se généralise aux garçons et aux filles, ça va aussi permettre de moins stigmatiser. Pendant longtemps, on pensait que c'était lié à l'activité sexuelle des adolescentes. Or, ce n'est pas que ça."

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